Saturday 20 December 2014

Le vent a tourné!

Vous vous rappelez peut-être que j’ai mentionné que deux événements majeurs s’étaient produits dans ma vie en novembre. Ben me voilà de retour avec les détails du deuxième! Je vous ai présentée ma nièce, Marylou, il y a de cela quelque temps. Aujourd’hui, je vais vous parler de ce qui m’est arrivé durant la semaine de sa naissance. C’est avec grande fierté et une joie immense que je vous annonce ouvertement et officiellement que j’ai obtenu un emploi STABLE!!


The drunk giraffe est tellement ma happy dance!

(Ici je pars dans les explications de comment j'ai appris la nouvelle, si vous ne voulez que les détails de la job, vous rendre à la parenthèse TL;DR)

Lundi le 17 novembre, j’ai fait de la suppléance à Clément-Cormier toute la journée. Puis, après les classes, je me suis dirigée à une entrevue qui a eu lieu à l’hôtel de ville de Bouctouche. Étrangement, je ne me sentais pas extrêmement nerveuse pour cette entrevue. J’avais fait ma recherche sur l’organisme, j’avais imaginé de réponses aux questions qu’on me poserait peut-être, bref, j’étais prête! Une fois dans la salle, on m’a présentée  aux interviewers qui avaient tous l’air vraiment sympathique! Rien à voir avec d’autres endroits où leur regard me faisait sentir comme si j’étais sur le bord d’un précipice. L’entrevue orale s’est bien déroulée. La partie en anglais était plus boiteuse mais j’ai donné l’information que je souhaitais transmettre. Les parties écrites étaient plus stressantes! On m’a donné 15 minutes pour préparer une publicité écrite dans les deux langues officielles… Ayoye! Ensuite, j’ai eu 20 minutes pour préparer un PowerPoint sur un sujet donné et ensuite en faire une présentation qui devait durer aux alentours de 5 min. Oh shit…. Disons que ces deux tests m’ont fait suer! Je m’en suis bien sortie mais ça m’a mis dans une situation de stress et de pression pas mal forte. Une fois l’entrevue terminée, nous avons brièvement discuté de ce que je faisais présentement. À ce point-là, je me suis dit que ça avait dû bien se passer s’ils continuaient à vouloir en savoir plus sur moi. En même temps, je savais que ça pouvait aussi tout simplement être un acte de politesse. Somme toute, j'étais très satisfaite du résultat!

It went well!!!

L’entrevue finie, le stress a diminué et j’ai continué mon petit train de vie. J'étais confiante par rapport à ce que j'avais dit et fait durant l'entrevue mais je n'avais aucun contrôle sur la performance des autres candidats. Je n'avais plus qu'à attendre. Le mercredi suivant, Jolène m’a appris qu’elle donnait naissance. Un peu plus tard, j’apprends qu’on a contacté mes références puisque l’une d’entre elles est une bonne amie pour qui j’ai fait de petits contrats et pas mal de bénévolat. Donc non seulement ma nièce est arrivée une semaine à l’avance, mais en plus je sais que je suis retenue parmi les candidats sérieux pour l’emploi… OMG!!! Évidemment, comme ce n’étais que des possibilités, j’ai décidé de garder mon calme. J’ai abordé le sujet avec mes parents mais sans plus. Marylou était la nouvelle, la vedette pas des peut-être et des petites possibilités. (Réflexe d’une personne pessimiste…)

Le lendemain, pendant que j’enseignais, j’ai consulté mon cellulaire pour voir quel heure il était. Je vois à ce moment que j’ai un appel manqué et un message dans ma boîte vocale. Pas moyen de vérifier quoi que ce soit alors je me devais de m’armer de patience! Plus tard, j’ai reçu un courriel d’un des interviewers qui m’informe qu’il a essayé de me contacter et qu’il aimerait que je le rappelle aussitôt que possible. Well, ce serait pas mal d’effort ça pour me dire que je n’ai pas la job, non? Je ne savais honnêtement plus à ce moment-là. Quand j’ai finalement pu le rejoindre, sur mon heure du dîner, il m’a annoncé que, si je voulais encore la job, elle était à moi! Ben voyons dont!!! Bien sûr que je la veux!! Nous avons passé une demi-heure à discuter de plusieurs détails pour ensuite planifier une rencontre en décembre, rencontre qui a eu lundi dernier. La rencontre s'est très bien déroulée. J'ai eu chance de rencontrer pratiquement tous les membres des deux bureaux puisque nous avons pris la peine de nous déplacer entre Bouctouche et Richibucto. Les papiers sont signés et j'ai pas mal de devoir à faire d'ici ma première journée le 5 janvier ne serait-ce que pour passer au travers du manuel de l'employé. Ce qui est certain, c'est que j'ai très hâte de commencer!

Mes devoirs pour les deux prochaines semaines

(TL;DR -> J'ai été à une entrevue, j'ai eu la job! Lisez ci-dessous pour les détails du poste)

Bon, voilà ce que vous attendez vraiment - les détails! Le titre de mon emploi est coordonnatrice de projet en éducation et sensibilisation du public (un jour on trouvera sûrement moyen de rendre ça plus concis!) Ce poste est associé au dossier de gestion des déchets solides pour la Commission des services régionaux Kent. Mes tâches seront diverses. Pour commencer, nous avons déjà pas mal de travail à faire ne serait-ce que pour le rebranding de notre dossier. Les pamphlets, bannières, affiches utilisées sont pour la plupart désuètes et doivent être mise à jour. Ensuite, j'aurai comme tâche supplémentaire d'informer la communauté et les sensibiliser à nos projets. On a beaucoup de pain sur la planche à ce niveau et le travail se fera sur tous les échelons de la société que ce soit auprès des jeunes dans les écoles, les gens dans leur communauté, les travailleurs et propriétaires dans les industries et le commerce, etc. Je devrai non seulement monter et coordonner des ateliers éducatifs, mais je devrai aussi les animer. Je serai aussi présente durant différents événements communautaires et festivals pour faire la promotion de nos programmes. Le salaire est excellent et la CSRK offre pratiquement tous les avantages sociaux. Ça va être beaucoup de responsabilités, pas mal de travelage mais ça sera aussi de supers beaux défis! Les autres employés ont l'air super sympathiques et j'ai un maudit bon feeling en général quand je pense à janvier.

De gros défis mais je suis confiante que ça va super bien aller!

2015 saura être (ou plutôt est déjà) une meilleure année que Year of the suck... J'ai déjà trop hâte à la veille du jour de l'an pour enfin dire bye bye à 2014!
Shotgun Godin

Monday 15 December 2014

Je tourne la page sur un traumatisme

Il y a de cela maintenant 4 ans, jour pour jour, Pierre Doiron est décédé. Pierre était le conjoint de longue date de ma sœur. Le 11 décembre 2010, ils célébraient leur 9e anniversaire. Les événements précédent son décès étaient loin d’être heureux et, encore à ce jour, j’ai de la difficulté à croire que Jolène s’en soit si bien sortie.



J’étais venue visiter mes parents la fin de semaine précédente avant de me lancer tête première dans mes examens universitaires. Durant cette fin de semaine, Jolène m’a demandé d’aller la visiter à sa maison. Elle m’a demandé de l’aider à déménager ses choses, ça n’allait plus entre Pierre et elle, elle revenait à la maison familiale. C’était étrange de la voir si dull, elle qui déplaçait toujours tellement d’air. Je suis donc retournée à Moncton sachant très bien que ma sœur était instable.

Quelques jours plus tard, je suis allée au cinéma voir deux films (crazy, I know!) Entre les deux films, Jolène m’a texté me demandant de l’appeler aussitôt que possible. Comme j’étais déjà entré dans la salle pour le deuxième film, je lui ai expliqué que je ne pouvais pas pour l’instant mais que je la rejoindrais dès que je sortirais si c’est-ce qu’elle voulait. Elle m’a écrit qu’elle venait de découvrir que Pierre l’a trompait depuis un bon bout de temps et qu’elle voulait donc pouvoir me parler peu importe l’heure. Une fois le film terminé, j’ai ouvert mon cellulaire : six appels manqués, tous de la maison. Je PANIQUE! Elle n’aurait pas… Elle n’aurait jamais pu… J'ai donc rappelé mes parents sans attendre, depuis le lobby du cinéma. Ma mère m'a répondu. Je lui ai expliqué pourquoi je n’avais pas répondu. Elle m'a demandé si je savais pour Pierre. Je lui ai répondu que Jolène m’avait expliqué brièvement qu’il la trompait, oui. Sa réponse est encore gravée dans ma mémoire : « Non, c’est pas ça. Pierre est… Pierre est mort!... » Je suis demeurée muette. Mes jambes n’arrivaient plus à me soutenir. Je me suis laissé tombé par terre en pleure. Les gens qui passaient me regardaient avec curiosité et des visages qui disaient clairement « WTF?!? Tu sais pas comment te comporter en public toé? ». Ma mère m'a dit plein de choses pendant ce temps. Tout ce que j'ai retenu c’est : Accidents, transports et Miramichi. Ma prochaine question était simple : « Jolène? » Elle était partie identifier le corps à la morgue. Il me restait encore deux examens mais avant de raccrocher, j’ai dis à ma mère : « J’arrive demain. »

Le lendemain, je me suis arrangée avec mes deux enseignants. Les deux m’accordèrent un I pour incomplet et me demandèrent de les contacter à mon retour en janvier. Je suis partie seule. Stupide, je sais! Je n’arrivais plus à penser. À Miramichi, j'ai bloqué. La machinerie lourde était encore en train de nettoyer les débris causés par l’accident. Je me suis arrêtée, quelques mètres plus loin, mes larmes m’aveuglaient. Je suis arrivée et tout le monde était inquiet car personne n’avait eu de nouvelles de Jolène depuis le matin. J’ai réussi à la rejoindre par text et elle m'a décrit les derniers jours comme suit : Depuis la veille, elle avait appris que son chum la trompait depuis des mois, qu’il avait eu un accident, qu’il était décédé. Maintenant, voilà qu’elle apprend que la maîtresse est enceinte! Quand je vous dis qu’elle n’allait pas bien, je crois que c’est un understatement.

Durant les trois semaines suivantes, j’ai suivi Jolène dans tous les préparatifs. Cercueil, messe, fermeture des comptes, etc. Je n’arrive pas à croire qu’un meilleur système, plus efficace et moins demandant, n’existe pas pour venir en aide aux gens en deuil. Tout est tellement compliqué! La paperasse à remplir est insurmontable et les coûts associés à certaines procédures sont horriblement élevés. Jolène a maintenu la tête haute mais je savais qu’elle était sur le point d’exploser. Je ne voulais pas retourner à l’université. Je me sentais comme si j’abandonnais ma sœur au moment où elle avait le plus besoin de moi. Mes notes en ont pris un coup. J’étais frustrée, mal patiente, désagréable, constamment dans la lune. J’étais physiquement à Moncton, mais ma tête et mon cœur étaient à Bertrand.

En mais, ma sœur a rencontré Christian lors d’une soirée. En juin, ils ont commencé à se côtoyer plus sérieusement. En septembre, elle est tombée enceinte. À Noël, elle a perdu l’enfant. Le 1er janvier, ils se sont fiancés. En avril, elle est tombée enceinte à nouveau. En août, ils se sont mariés et, du même coup, ont annoncé à tous la nouvelle de l’enfant à venir (ma mère m’a frappé parce que j’avais osé garder le secret :-p ) En janvier, Luka est né. Presque deux ans plus tard, Marylou est venue au monde. Si quelqu’un m’avait dit que tout ceci allait avoir lieu moins de quatre ans après le décès de Pierre, je leur aurais rit dans la face.

Je n’ai pas écris ce texte pour salir la mémoire de Pierre. Il était conscient de ce qu'il faisait mais il ne mérite pas pour autant qu'on se souvienne de lui pour les mauvaises raisons. C'était un bon gars qui a pris de mauvaises décisions, voilà tout. Je l’ai écrit pour deux raisons. Je voulais revenir, une bonne fois pour toute, sur le moment qui a causé le plus grand traumatisme dans ma vie et qui m’a changé boute pour boute du jour au lendemain. Je l’ai aussi et surtout écrit pour célébrer ma sœur. Je suis fière de Jolène. Elle a été la plus forte de nous deux durant ces épreuves. Pourtant c’était elle qui aurait dû être la plus affectée par tout ceci. Elle a adopté une attitude de que sera, sera. De mon côté, la perte de contrôle dans des situations de ce genre me rend folle. J’aimerais être plus comme elle et garder la tête haute et le sourire même quand tout autour de moi s’effondre. Un jour, peut-être, j’en arriverai là.

Shotgun Godin

Saturday 13 December 2014

It's beginning to look alot like Christmas (inside, not outside... obviously!)

OK! Mettons quelque chose au clair : Je n’aime pas l’hiver. Ça n’a pas toujours été le cas. Quand j’étais plus jeune, j’adorais construire des forts, faire des bonhommes de neige et, surtout, prendre des drives en skidoo! Aujourd’hui, on n’a plus de skidoo et je ne peux vraiment jouer dans la neige sans avoir l’air d’une imbécile. Je ne déteste pas déblayer ma voiture quand il n’y a pas de vent parce que c’est le plus proche que je me permets de gosser avec la neige. La raquette : je trip pas, je n’ai jamais skié et je ne sais pas vraiment patiner. Heureusement qu’il y a le temps des Fêtes!

J’aime préparer Noël! Monter le sapin chez mes parents même si je suis toujours en charge du positionnement des branches et de l’installation de lumière. Fun times… NOT! Ça te détruit les mains! Acheter et emballer des cadeaux, la popote, etc. Cette année, je suis plus à l’avance que je ne l’ai jamais été. Les premiers cadeaux, je les ai achetés au début novembre! Mes idées étaient toutes faites avant le début décembre et tout acheté ou commandé avant que cet article ne paraisse. Je me suis établie un budget et je l’ai respecté pour une fois! Vraiment, j’espère que cette année saura devenir la norme tellement tout s’est bien passé.

Mes mains après avoir terminé de préparer le sapin...

La droite est toujours la pire évidemment!
Le résultat en vaut quand même la peine!
Pourquoi j’aime tant Noël? Pour les bons temps en famille. Je suis d’autant plus contente que, cette année, nous avons décidé de rester de notre côté lors des célébrations du 24 décembre. On a eu des périodes de conflit avec notre famille élargie et on s’est entendu sur le fait qu’on pouvait se passer de ce drama là. Nous allons être les Godin et les Dugas/Boucher/Lanteigne (les familles reconstituée hen :-p) et on va prendre ça relax, au chaud chez Johanne en début de soirée, puis à la maison au retour. Mes parents, ma sœur, son mari, leurs enfants, un chien, un chat, un foyer, des snacks : recette parfaite pour une veillée tout en confort!

J’aime aussi Noël parce que j’ai toujours aimé donner! Faire plaisir à mes proches est la façon la plus efficace que je connaisse pour me rendre heureuse. Je crois vraiment surprendre les gens avec mes trouvailles cette année et je souhaite sincèrement que mes idées leur plairont. Mon bonheur passe par celui des autres. C’est dangereux, je le sais, mais je ne peux rien y faire. Oui, bien sûr, j’aime aussi recevoir mais ce n’est pas pareil. Plus ça va et plus j’ai de gens à gâter et ça me rend très heureuse. Mon portefeuille, lui, l’est un peu moins.
Quelques-uns des cadeaux que j'aurai le plaisir d'offrir cette année! Il en manque 3 ou 4 encore.

Malheureusement, les Fêtes arrivent si tôt en hiver… Une chance que d’autres événements existent pour nous remonter. De mon côté, ces événements cette année seront : Le début de mon nouvel emploi, la Jamaïque, Montréal pour la CUI, la régionale d’improvisation et ma fête. Focuser sur ces moments à venir me permettra de passer au travers de la saison froide sans trop souffrir. N’oublions pas non plus que 2015 se veut la meilleure année au monde! On s’entend que 2014 ne sera pas ben ben dure à battre… En gardant ça en tête, je suis certaine que je passerai un bel hiver malgré tout.

En attendant que les fêtes commencent, les partys eux vont bon train!  Aujourd’hui aura lieu mon 1er et seul party de l’année 2014 (et c’est ben correct de même!) Alors, sans plus attendre, je vous souhaite une excellente fin de semaine et je me mets en route pour une journée pas comme les autres! (Parce qu’une simple soirée n’aurait jamais été assez pour nous!)

Shotgun Godin

Tuesday 9 December 2014

On l'a vraiment facile!

Des fois, on rencontre des gens qui transforment notre façon d’être et de voir le monde. En faisant de la suppléance, j’ai eu la chance d’assister à de nombreux spectacles et conférences. Le mercredi 3 décembre, j’ai eu la grande chance d’assister à une conférence donnée par Samia Shariff. Cette femme a vécu l’enfer mais a le courage de se faire entendre que ce soit à l’oral durant ses présentations, à l’écrit par ses romans ou en ayant accepté le titre de marraine du mouvement contre le mariage d’enfants au sein d’amnistie internationale Canada. Son message est fort et mérite d’être entendu!



Sa présentation début par un court texte qui explique le climat de terreur que vivent les gens victimes de violence conjugale et/ou familiale. Elle lit ces lignes en pensant chaque mot, s’assurant qu’ils aient l’effet désiré. Puis elle se met à parler de son enfance. Elle ne fait pas de lien directement entre le texte et sa vie, tous sont capables de le faire par eux-mêmes. Le début est simple et naïf : Elle nous explique comment elle est née d’une famille très bien nantie pour ne pas dire riche qui habite la France mais qui sont d’origine algérienne. Petite fille, elle amassait les sous qui trainaient dans une tirelire comme bien d’autres enfants le feraient. C’est lorsqu’elle nous annonce ce qu’elle souhaite s’acheter que sa réalité nous frappe. Elle répond la même chose à tous les gens qui lui demande ce qu’elle veut s’acheter avec ces sous : un pénis! Elle était convaincue étant jeune que c’était possible de s’en procurer un de cette façon à cause de la manière que sa mère lui parlait. Lorsqu’elle voulait sortir, jouer avec ses frères, sa mère lui répondait toujours : « On s’en reparlera quand tu auras un pénis. » Ça donne déjà un aperçu de leur façon de penser. Lorsqu’elle a eu 7 ans, ses parents sont retournés vivre en Algérie car la France leur semblait trop dangereuse pour le bon développement de leur fille. Ils ont des mœurs bien trop étranges et Samia avait beaucoup trop de chance de développer un esprit critique et/ou de s’émanciper en tant que femme.

Par la suite, elle nous parla de son premier mariage. À l’âge de 15 ans, elle fut offerte à un homme qu’elle n’avait rencontré qu’une seule fois le temps de lui servir un café. Elle raconte les abus, la peur les menaces. Elle explique comment son premier né lui a été arraché des bras pour que sa propre mère s’en occupe. Son mari la considérait trop bébé pour élevé un homme.  Plus tard, ses deux filles ne lui ont pas été enlevées elles. Ce ne sont que des filles de toute façon! Elles ont donc vécu ensemble les années qui suivirent et ne furent pas meilleure. Elles en sont venues à se protéger entre elles. Un soir, Samia a refusé de donner la maison (qui avait été acheté par son père) à son mari et celui-ci à chercher à l’étouffer avec un oreiller. Sa fille aînée lui a sauvé la vie alors qu’elle a entendu les bruits, est courue à la cuisine et revenu dans la chambre de ses parents pour porter un couteau à la gorge de son père. Elle nous a assuré que ce n’étais malheureusement pas fini là mais, par manque de temps, a dû nous laisser sur notre faim en nous invitant à découvrir la suite dans son roman « Le voile de la peur ». (Elle est quand même vendeuse!)



La dernière partie de la présentation avait pour but de nous informer sur la réalité qu’est le mariage d’enfants. Avec photos à l’appui, elle nous a présenté des cas réels d’enfants d’à peine 10 ans qui mariait des hommes dans leur mi-vingtaine. Un cas était horrifiant alors qu’une jeune fille de 11 ans je crois était mariée à un homme âgé de plus de 70 ans!! La plus touchante des photos était celle d’une fille de 13-14 ans et ses trois enfants. Samia nous a expliqué comment elle était décédée quelques mois après que cette photo avait été prise suite à des complications durant un accouchement difficile. Ce qui était le plus écœurant dans tout cela, c’est que les hommes n’avaient aucune honte. Ils étaient contents qu’on les prenne en photo avec leur femme. Si marier une fille de 9 ans est tout à fait normal pour eux, il est où le vrai problème? C’est plus que des cas isolés, ce sont des problèmes de société et de culture! C’est important de savoir que de telle pratique existe et comme c’est rassurant de savoir que des organismes agissent pour faire en sorte que ces comportements cessent.

Samia m’a coupé le souffle à plusieurs reprises durant sa conférence. J’ai parlé avec les finissants qui avaient entrepris les démarches pour qu’elle visite leur école et ils ont confirmé ce que je savais déjà à ce point là : Ses romans ont le même effet sur ses lecteurs. Je n’ai dont pas hésité lorsque j’ai su qu’il était possible de se procurer ses livres le jour-même. J’ai commandé ses deux romans : « Le voile de la peur » et « Les femmes de la honte ». Je les recevrai sous le format d’un coffret et ils seront dédicacés. Un beau cadeau à moi de moi juste avant les fêtes!

Shotgun Godin

Tuesday 2 December 2014

Une addition à notre famille

Je suis de retour après deux semaines d’absence. J’avais beaucoup à dire mais peu de temps à moi pour écrire. Les deux dernières semaines ont été folles en émotions. Deux événements majeurs sont venus bousculés les petites vies plates que ma famille menait. Ça eu pour effet de nous pousser à mettre certaines choses de côté. Pour moi, c’est le blogue qui en a souffert. Mes deux prochains articles seront justement en lien avec les événements des dernières semaines. Je commence aujourd’hui avec celui qui m’a affecté le plus directement, la naissance de ma nièce!

Marylou est le deuxième enfant de ma sœur Jolène et son mari Christian. Ils ont eu Luka moins de deux ans auparavant, le 24 janvier 2013. Comme Jolène avait eu une césarienne pour Luka et que Marylou s’enlignait elle aussi pour être un gros bébé, elle devait donner naissance le 26 novembre en avant-midi. Son accouchement était planifié, c’était même un peu prématuré donc on ne s’attendait pas à avoir de surprise. Pourtant, exactement une semaine à l’avance, ma sœur m’a texté juste avant le début des classes pour m’annoncer qu’elle avait perdu ses eaux. Tsé le genre de nouvelle qui te fait paniquer juste un peu pis qui te donne envie d’être n’importe où sauf à la job. Ben yeah… ça! Vers 16h, Marylou a vu le jour. Une belle poupoune de 10lbs9oz, juste 8oz de plus que son grand frère. Ils m’ont assuré que tout s’était bien passé, que la mère et la petite était en bonne santé et m’ont envoyé des photos. À ce moment, j’ai pris mon mal en patience et je suis retournée travailler jeudi et vendredi comme prévu.

Marylou, quelques minutes à peine après sa naissance

J’ai pris la route pour l’hôpital de Bathurst dès la fin des classes vendredi. J’avais déjà pris congé du lundi au mercredi de la semaine suivante, donc je partais pour presque une semaine entière. Mon rôle? Aider ma sœur à la maison comme elle se remettait d’une chirurgie et était seule avec deux enfants. J’ai aidé au ménage, aux repas, j’ai joué BEAUCOUP avec Luka! Ça faisait des longues journées pas mal jva te dire. Heureusement, Christian travaillait alentour donc il était à la maison le soir. J’ai pris congé mais ce ne fut pas des vacances reposantes! Je suis revenue à Moncton pas mal brûlée et j’avais mal partout. Marraine a servi de terrain de jeu pendant plusieurs jours pour son filleul adoré! Heureusement qu’il y a eu tempête le jeudi. Une bonne journée de repos avant de reprendre un rythme de vie régulier!

Bébé à marraine avec son beau pyjama!

Pour ce qui est de Marylou (parce que vraiment, c’est elle la vedette ici!) ben y’a pas grand-chose à dire tellement elle est sage! Elle fait déjà pratiquement ses nuits, elle se nourrit bien, elle se laisse faire quand c’est le temps du rot et elle est super efficace en plus, elle ne régurgite presque pas… Un ange quoi! Quand elle chigne, ce qui est rare, c’est presque difficile de l’entendre. Elle fait de beaux sourires (sans trop savoir ce qu’elle fait bien sûr) et elle se soulève la tête par elle-même pour de courts instants. Elle ressemble beaucoup à son frère physiquement et aussi au niveau de la force. Luka avait, par contre, beaucoup plus de caractère! C’est un petit bijou gâté qui ne manquera jamais d’amour! En plus, son frère l’adore et ne semble pas du tout jaloux d’elle. Un gros souci en moins croyez-moi!

Oh le gros bec à sa petite soeur!

Coucou! Un petit sourire pour vous tous!
Ils ont tout un air de ressemblance non?

Je retourne la voir cette fin de semaine. J’ai déjà hâte! Longue vie à cette merveilleuse petite famille!

Shotgun Godin

Tuesday 18 November 2014

Une entrevue: L'horreur!!

D’abord, je me dois de spécifier que j’ai décidé de modifier le format de ce blogue de façon officielle et permanente. Le changement s’est fait de lui-même de toute façon car il est plus adapté à mon horaire changeant. Depuis quelques semaines, j’ai publié mes articles les mardis et samedis au lieu de mon format de base qui était lundis et vendredis. Pour ce qui est du moment de parution dans la journée, je ne peux rien promettre. Je préfère que mon blogue soit updaté en avant-midi mais il arrivera, à l’occasion, que le tout apparaisse en soirée. La « promotion » demeurera la même au niveau des médias sociaux. Maintenant que cette parenthèse est terminée, entrons dans le vif du sujet!

Avec ma recherche d’emploi continue, j’ai eu à vivre l’une des situations les plus stressantes auxquelles j’ai eu à faire face : Les entrevues! Ça peut avoir l’air niaiseux juste de même mais, honnêtement, les entrevues me stressent énormément. Il y a quelque chose d’embêtant à devoir se présenter devant des inconnus qui vont scruter à la loupe ton parcours professionnel et te juger par rapport à celui-ci pour savoir si tu mérites ou non une place dans leur équipe. En plus, jusqu’à très récemment, je n’avais pratiquement aucune expérience en la matière.

Suis-je la seule qui trouve ça intimidant?

Quand j’étais plus jeune, durant mon secondaire, j’ai eu trois emplois d’été différents. Le premier : dame de compagnie. J’étais payée 25,00$ par nuit pour dormir chez une personne âgée autonome. Comment j’ai eu la job? Ma mère connaissait la fille de cette dame âgée, tout simplement. Comme deuxième emploi, j’étais guide-interprète au Musée des Papes de Grande-Anse pour deux années consécutives. Comment j’ai eu ce nouvel emploi? Lester Young connaissait bien mon père et, en plus, ma sœur avait déjà eu le même emploi avant moi. J’ai eu mon troisième emploi chez Tim Horton’s. Encore une fois, ma sœur et ma mère y avaient toutes deux travaillé auparavant. Quand j’ai appliqué, on m’a contacté pour une entrevue. Je me suis assise avec le propriétaire et il m’a posé deux questions : -« Es-tu du genre à t’oublier sur une plage quand tu devrais travailler à la place? »… Euh, non… -« Quand est-ce que tu es prête à commencer? » Toute une entrevue right? Vous comprendrez donc d’où vient mon manque d’expérience.

Depuis la fin de mon parcours universitaire, je n’ai été retenue que pour quatre entrevues. Trois d’entre elles n’ont rien donné, j’aurai bientôt des nouvelles de la quatrième. Chaque fois, je me suis préparée en recherchant des infos sur la position, sur les projets que la compagnie ou l’organisme entreprend, etc. Ce n’est pas cette partie qui me stresse. C’est être capable de me vendre. Je n’aime pas me vanter. Ça me dérange profondément. Pourtant, je sais que si je ne vends pas ma salade, je n’obtiendrai pas l’emploi. Je crois avoir réussi à me faire valoir à chacune des occasions, mais ça n’a quand même pas été suffisant. Comme je n’ai pas beaucoup d’expériences de travail stable, c’est difficile pour moi de donner des exemples d’expériences vécues. Je ne peux pas en inventer non plus… Tant qu’on ne me donnera pas ma chance, comment je pourrai acquérir de telles expériences? Je suis prise dans le même cercle vicieux que bien trop de jeunes professionnels.

Essayer de répondre à leur question sans un tas d'expérience dans ton background devient toute une gymnastique mentale.

En attendant, le stress a diminué. J’ai fait ce que j’avais à faire durant mon entrevue lundi dernier, enfin je crois. Ne reste plus qu’à attendre les résultats. Je voudrais être optimiste mais combien de fois est-ce que j’ai été déçue. Je ne perds pas espoir par contre! Je me le souhaite car je le veux et j’en ai surtout besoin. Je vous tiens au courant ;-)

Shotgun Godin

Saturday 15 November 2014

Bucket list

Cette semaine, alors que je faisais de la suppléance dans un cours d’informatique et société (cours de base qui donne des outils aux élèves dans la recherche internet et l’utilisation des programmes de la suite Microsoft Office), une élève préparait une présentation orale avec support Powerpoint sur sa Bucket List. Les choses qu’elles souhaitaient réaliser m’ont beaucoup étonnée. Rare sont les adolescentes qui souhaitent visiter Pompéi et faire un marathon pour ne nommer que ces deux exemples. Du coup, je me suis posée la même question qu’elle. Qu’est-ce que je souhaite accomplir avant de mourir? J’ai réalisé que mes buts étaient beaucoup plus réalisables qu’ils l’étaient durant mon adolescence. Ce n’est pas très surprenant puisqu’on change énormément avec le temps et nos aspirations changent avec nous. Voici donc, pour l’instant, les différents points de ma Bucket List. (Désolé à l’avance pour la longueur. Je ne vous jugerai pas si vous ne lisez pas toutes les descriptions!)

Visiter tous les Continents* : Je rêve de voir le monde! J’aime l’idée de partir et d’être complètement dépaysée. J’ai par contre mis une étoile car je ne suis pas convaincue que j’irai un jour en Antarctique. Je saurai me contenter des 6 autres. Je pourrai très bientôt rayer les Amériques de ma liste puisque je vis au Canada, j’ai visité la Floride il y a de cela presque 10 ans et je serai en Jamaïque dans un peu moins de trois mois! L’Europe est la région du monde qui m’intéresse le plus. J’en ai étudié l’histoire tout au long de mon parcours universitaire et je l’enseigne même aujourd’hui. Par contre, je n’ai vraiment pas l’intention de m’arrêter là. L’Asie arrive en deuxième dans ma liste de priorité. Les images et souvenirs que mon père a ramenés de la Thaïlande m’ont donné la piqure quand j’étais plus jeune. L’Océanie est un peu plus mystérieuse pour moi. Les paysages y sont à couper le souffle mais je ne sais pas encore à quoi m’attendre lorsque j’y serai. Ce n’est pas dans mes plans à court terme mais ça ne saurait tarder trop non plus. Finalement, l’Afrique offre beaucoup de belles opportunités. Bien que ce continent ne soit pas dans mes plans à court terme lui non plus, je sais que j’y ferai de belles découvertes et que j’y aurai du bon temps.



Me marier : Je sais ce que vous vous dites : Ne devrait-elle pas commencer par se trouver un chum avant de penser au mariage? Ben moi je dis non. Il n’y a rien de mal à espérer pouvoir porter la robe blanche et marcher avec mon père jusqu’à l’autel. Traitez-moi de vieux jeu si vous le voulez mais pour moi, le mariage est la preuve d’amour par excellence. Lorsqu’une personne demande à une autre sa main en mariage, c’est annoncé haut et fort que cette personne souhaite passer le reste de ses jours avec elle. Je ne suis pas dupe. Je sais que peu de mariage durent pour toujours mais, à la base, l’intention était bel et bien là. Je crois que ça répond aussi à un besoin de sécurité. Ce genre d’engagement rassurerait la voix insécure qui vit en moi. Que la personne que j’aime m’aime elle aussi en retour. Je sais, j’ai des issues.



Voir les Canadiens gagner la Coupe Stanley : Il s’agit là de l’élément le plus difficile de ma liste. Pas que je n’y crois pas, loin de là. Le problème c’est que ça ne vient pas de moi. Je n’ai absolument aucun contrôle sur le jeu ou son résultat. Je suis quand même convaincu que ça va arriver! Je me fous complètement à savoir si je serai au Centre Bell ou dans mon salon quand ça va arriver, je veux voir le match alors qu’il est en court. Rien de plus, rien de moins. Les séries éliminatoires, c’est tellement fou! Le stress, les émotions, se coucher tard et s’en foutre royalement : AMAZING! Le Canadiens va se rendre jusqu’au bout et je serai plus vivante que jamais quand ça se produira. GO HABS GO!!

Enwaillez donc pour une 25e

Sauter en parachute : Ok! Ça en prenait ben un classique. Je veux être libre. J’ai toujours ressenti ce besoin et, depuis que j’ai mon permis de conduire, je commence à y répondre. Le problème, c’est que je suis limitée par les routes que je peux emprunter. C’est pour ça que j’aimais encore plus le bateau. La mer est vaste et me donnait un sentiment de liberté encore plus grand lorsqu’on la naviguait. Encore là, les différents fonds marins te limitent et pas moyen d’entrer très loin dans les terres. Prendre l’avion a été le sentiment de liberté le plus fort que j’ai vécu. Comme qui dirions : « The sky is the limit! » Imaginez alors un peu tomber en apesanteur. Ça doit être effrayant et trippant en même temps. Je veux ressentir tout cela. La sensation de liberté, l’adrénaline dans le sang, la vitesse de l’air qui bloque tout autre son. On peut le faire à Moncton alors vraiment, rien ne m’empêche de le faire!



Avoir au moins deux chiens : J’ai toujours été une dog person. Je préfère les chiens aux chats car je trouve leur énergie contagieuse. Ils répondent aussi à un besoin d’attention et d’affection qui n’est pas assez souvent comblé chez moi. Si demain j’allais me chercher deux puppy, je choisirais un berger allemand et un husky. J’aime l’idée d’avoir de gros chiens que je devrai promener et qui, je l’espère, pourront ramener la balle et d’autre trucs du genre. Les deux chiens que j’ai eu dont je me souviens ont tous les deux ce point en commun, ils ne jouaient pas vraiment. Au moins, notre samoyède, Jobel (« Jo » pour Jolène et « bel » pour Isabelle) adorait prendre des marches. Rouky Louis XIV (Yeah, c’est vraiment ça son plein nom!) ne veut même rien savoir d’une laisse.



Influencer une vie : Change une vie semble trop tirer par les cheveux. Je veux être une bonne influence dans la vie de quelqu’un. En tant qu’enseignante, je crois qu’il est possible de prendre quelqu’un en main et de le ramener sur le bon chemin. Il y a tellement de personne qui m’inspire et qui m’ont poussé à me surpasser. Quand je parle d’eux, je ressens une grande fierté. Je suis fière d’avoir croisé leur chemin et de m’être ouverte à eux suffisamment pour qu’ils me permettent d’avancer et de mieux me connaître. Je pense à mon enseignante de 3e année, madame Claudia qui m’a donné le goût d’enseigner (oui oui, aussi tôt que cela!). À Marc Paulin qui m’a fait aimer les maths et m’a influencé à en faire une partie de ma carrière. À mon père qui est un exemple de patience et de justice. Ma sœur qui est un exemple de force et de courage. Andrée Pinet qui a combattu un cancer mais qui donnait quand même de son temps pour l’Oktoberfest et avait toujours un sourire aux lèvres. Il y en a d’autres encore, mais par soucis de brièveté, je préfère m’arrêter là.



Assister à l’élection d’un pape : Ça peut paraître random ceci mais honnêtement, j’y tiens! J’ai travaillé deux ans au Musée des Papes de Grande-Anse, j’ai étudié la papauté durant plusieurs de mes cours d’histoire médiévale et un des moments marquants de mon parcours professionnel est quand j’ai réussi à intéresser plusieurs jeunes à l’élection de François 1er alors que l’histoire s’écrivait sous nos yeux! Je ne suis pas vraiment croyante mais je respecte l’importance de la religion (tant et aussi longtemps qu’on parle d’éveil spirituel et non d’intolérance). Je ne peux m’imaginer comment fou ce serait que d’être présente sur la Place St-Pierre, mon regard figé sur la Chapelle Sixtine à attendre un nouveau signal de fumée. La foule présente, les émotions ressenties, l’excitation qui se sent de partout. Ça doit être tout une expérience. Peut-être que ça n’adonnera jamais, je ne pense pas que je laisserais tout de côté pour partir à Rome du jour au lendemain pour cocher un autre point dans ma bucket list. Je le mets quand même sur cette liste parce que c’est, en quelque sorte, un rêve qui me semble inatteignable. Le mettre à l’écrit sur cette liste le rendra peut-être plus réalisable.

Ça va mettre ma théorie selon laquelle je suis agoraphobe à l'épreuve.

Apprendre une nouvelle langue : Lorsque tu nais francophone au Nouveau-Brunswick, tu n’as pas vraiment le choix. Il te faut apprendre à te débrouiller en anglais si tu veux être en mesure d’être comprise partout dans la province. C’est une question de survie plutôt que de choix personnel, surtout que des employeurs auront tendance à prioriser une personne bilingue contrairement à une autre unilingue. Ça été aussi prouvé que d’apprendre de nouvelle langue augmente tes capacités intellectuelles puisque cela stimule ta mémoire et ton sens de l’analyse. Je ne crois aucunement que de connaître une 3e langue me rendra plus intelligente directement en soi. Je suis par contre convaincu que ça m’aiderait à développer de nouvelles habiletés. Et, soyons honnête, parler une langue étrangère : c’est terriblement cool!



Apprendre à jouer d’un nouvel instrument : J’adore la musique. À l’école, il s’agissait de ma matière préférée. Durant mes 13 années dans le système scolaire j’ai joué du xylophone, de la flûte à bec, de la clarinette, du saxophone ainsi que de la trompette. J’ai aussi pris des cours de piano pendant plusieurs années et avec plusieurs différents enseignants. Je ne maîtrise aucunement l’un ou l’autre de ces instruments mais j’ai vraiment aimé avoir la chance de m’exprimer grâce à ceux-ci. J’aimerais avoir le temps et la motivation pour me remettre au piano. Durant mon peak, je jouais de façon aisée des pièces comme Stairway to Heaven, The Sound of Silence ainsi que Für Elise. Je possède aussi plusieurs partitions dont Into the West (LOTR), My immortal (Evanescence) et The Voice Within (Xtina). Un jour, quand j’aurai ma maison, mes parents me donneront mon piano et je suis sûre que le goût me reprendra. Si on m’offrait le choix d’apprendre n’importe quel instrument demain, je choisirais sûrement le violoncelle. Peut-être que je changerai d’avis d’ici à ce que je juge qu’il est temps de m’y mettre.



Voir grandir mon neveu et ma nièce : Pas bien compliqué, je veux vivre vieille et les voir grandir. Je veux les appuyer dans leurs efforts, je veux être là pour eux s’ils en ont besoin. Je veux jouer avec eux et les emmener sur des petites vacances. Je veux les aimer, les gâter, les soutenir, les gronder, les inspirer, leur apprendre des choses et qu’ils m’en apprennent en retour. Luka et Marylou sont des cadeaux, de vrais petits trésors. Je veux avoir la chance de vivre avec eux. Je ne crois pas qu’un jour j’aurai des enfants alors je vais les aimer comme s’ils étaient les miens. Je les aime d’ailleurs déjà comme si c’était le cas et Marylou n’est même pas encore née. Je tiens énormément à ma famille et je veux continuer à passer de nombreuses années en leur compagnie.

Bientôt j'aurai aussi des photos de la petite!

Cet exercice m’a fait me poser beaucoup de questions et ça m’a quand même pris un bon trois jours pour le compléter. Ça vaut la peine de se poser ce genre de question et, du même coup, d’en apprendre un peu plus à propos de soi-même. Pas nécessairement besoin de le mettre à l’écrit. Juste de se fixer des buts pour un futur rapprocher est déjà excellent. Rien n’est trop beau si on a le cœur et qu’on y met l’effort nécessaire!

Shotgun Godin

Tuesday 11 November 2014

N'oublions jamais!

Aujourd’hui, je suis fière d’être qui je suis et où je suis. Je suis une acadienne, une néo-brunswickoise, une canadienne! Je vis dans un pays libre et démocratique. Je vis dans un pays dans lequel nos droits sont respectés et protégés. Où être une femme n’est pas synonyme d’être de moindre importance. Où nous sommes libres de choisir notre religion et la personne que nous aimons peu importe notre orientation sexuelle. Je ne me fais pas de faux à croire… Je sais que le système n’est pas parfait et que ce ne sont malheureusement pas tous les Canadiens qui sont ouverts d’esprit. Il existe encore des sexistes, des racistes, des homophobes dans mon pays, mais en général ce sont eux qui sont montrés du doigt et non leur victime. En fait, ce que j’essaie de dire, c’est que nous n’avons pas grand-chose à envier aux autres nations de ce monde. Ces droits, cette liberté qui sont propres à notre pays, c’est grâce à nos soldats et vétérans qu’on les a.



Aujourd’hui, j’arbore fièrement la couleur rouge. Je porte aussi le coquelicot. J'observerai une minute de silence en déposant des fleurs à un cénotaphe. Tout cela, je le fais pour commémorer la mémoire de ceux et celles qui sont tombés au combat pour nous donner une chance de vivre quelque chose de meilleur. Une autre façon qui, pour moi, sert à commémorer la mémoire des disparus, c’est de prendre le temps d’entrer en contact avec mes proches. Les milliers de familles qui furent déchirés par le décès d’un soldat n’ont plus ce luxe. Combien de soldat sont revenus du front complètement changé, sans personne pour les comprendre ou les aider. Plusieurs de nos vétérans ont vu leur famille se dissoudre après leur retour à cause de l’incompréhension générale. Ces hommes et femmes ont mis leur vie en jeu afin qu’on puisse être libre, grandir, aimer. J’ai grandi physiquement et intérieurement, je me considère libre et j’AIME! Alors, en leur honneur, j’exprime cet amour en ce jour du souvenir.

J’ai une espèce de débat qui se déroule en moi. Parfois je me dis que le jour du souvenir ne devrait pas être un congé férié. Trop de gens oublie la raison derrière celui-ci et n’y voit qu’une journée pour prendre du repos et/ou dormir et, tant qu’à être honnête, je suis moi-même coupable de célébrer un congé dans ma semaine. Par contre, sans congé férié, les gens ne pourraient se déplacer pour les cérémonies ou prendre de leur temps si précieux pour visiter des cénotaphes. Avec tout ce qui se passe dans le monde et même en sol canadien, je crois qu’il est plus important que jamais de souligner la force et le courage de nos militaires, nos policiers, tous nos agents de la paix : NOS HÉROS! Il est de notre devoir de prendre ne serait-ce que quelques minutes de notre temps pour se souvenir de tout ce qu’ils font pour nous. Ce n’est plus le temps de se trouver des excuses : Je n’ai pas le temps, il fait froid en novembre, je n’ai pas les moyens, c’est loin de chez moi. Ces gens laissent TOUT derrière eux pour notre sécurité. Ils sortent de chez eux, parfois même de leur pays. Ils sont debout, alertes, vigilants peu importe les conditions extérieures, peu importe la saison. Ils n’ont qu’une fraction de seconde pour réagir si une attaque se prépare pour se sauver eux-mêmes et les gens autour d’eux. Nos excuses sont pitoyables! Nous leur devons bien cela!

Si mon message pouvait se rendre à nos soldats qui nous défendent présentement, que ce soit en sol canadien ou outre-mer, j’aimerais leur dire qu’ils me rendent fière et persévérante. Que leur courage m’inspire. Je voudrais aussi leur dire qu’ils ne sont pas et ne seront jamais oubliés! Finalement, je leur demanderais de prendre soin d’eux, d’être prudents. J’ai l’impression qu’ils ne reçoivent que trop peu souvent ce genre de message. Ce n’est pas parce qu’ils mettent leur vie « on the line » qu’ils devraient être « reckless ». Je rêve d’un jour quand nos militaires ne serviront qu’à titre préventif et qu’ils pourront tous demeurer en sol canadien avec leurs proches.



Merci infiniment! Nous n’oublierons jamais / Lest we forget
Isabelle Godin

Friday 7 November 2014

Mes découvertes littéraires des deux derniers mois

Quand je me suis décidée à passer plus de temps avec moi-même et de faire plus de chose que j’aime, la première chose à laquelle j’ai pensé a été la lecture. Aussi longtemps que je ne me souvienne j’ai toujours aimé les livres. Avant même d’avoir appris à lire, je feuilletais des livre d’image, des encyclopédies, des romans, des magazines, etc. Tout ce qui me tombait sous les mains devenait pour moi un trésor. En maternelle, lors de mon entrevue de fin d’année, mon enseignante m’a demandé si j’avais hâte de commencer la 1ère année, je lui ai répondu que j’étais impatiente de pouvoir apprendre à lire! J’ai encore de la difficulté à comprendre pourquoi j’ai mis ce passe-temps de côté pour si longtemps. Depuis que je m’y suis remise j’ai dévoré quelques titres qui m’ont été recommandé mais aussi certains dont je n’avais même jamais entendu parler. Voici donc ce que j’ai lu depuis septembre :

Is everyone hanging out without me? (and other concerns): Cet été, j’ai découvert l’émission The Mindy Project. Je connaissais un peu Mindy Kaling grâce à l’émission The Office mais sans plus. The Mindy Project m’a vraiment plus rapidement. Les personnages sont imparfaits, les situations quasi-frustrantes tellement elles auraient facilement pu être évitées mais c’est ce qui donne son charme à la série. Je suis rapidement devenue fan. Lorsque je suis tombée par hasard sur un livre écrit pas Kaling, je savais que ce serait divertissant. Facile à lire, charmant et drôle, ce petit bouquin avait tout pour me plaire. Kaling nous parle de persévérance, de détermination, de réussites mais aussi d’échecs. Cette femme est inspirante! Bien contente d’avoir ajouté ce titre à ma collection.



The 100-year-old man who climbed out the window and disappeared: J’avais vu ce livre cet été au Chapters et il avait piqué ma curiosité. Je ne l’ai acheté qu’en septembre et je l’ai dévoré! Je m’attendais à une histoire légère et amusante et non à un récit rocambolesque. À ma grande surprise, ce roman est rapidement devenu une histoire de chasse à l’homme hors de l’ordinaire. En plus, les périodes de flashback dans la vie du protagoniste nous transporte partout dans le monde et au sein des plus grands conflits de l’histoire du XXe siècle. Qui aurait cru qu’il serait vraisemblable dans une histoire de créer un personnage qui compte parmi ses contacts Nixon, Churchill, Staline, Kim Jong Il, etc. J’ai été complètement étonnée par la créativité de l’auteur et je compte bien me procurer plus de ses romans. Je recommande fortement ce livre à tous!



The Glass Sentence : J’ai aussi acheté ce livre sur un coup de tête en septembre. Celui-ci m’avait interpelé par sa couverture et son synopsis (est-ce que ce terme s’applique même à un livre?). Une espèce de rupture spatio-temporelle vient transformer notre monde. La Terre n’est plus divisée en région mais bien en époque alors que différentes périodes historiques émergent un peu partout. Ce roman a tout d’abord été écrit pour des adolescents, donc gardons cela en tête. Je peux dire que c’était divertissant, mais sans plus. L’écriture était OK considérant surtout qu’il s’agissait d’un premier roman pour l’historienne S.E. Grove. L’histoire tenait debout mais je trouve dommage qu’on ait créé un si grand univers pour n’en exploiter qu’une petite parcelle. Il y a aussi plusieurs questions qui demeurent sans réponses. Serait-ce qu’il y a une suite à l’horizon? Sûrement. Le fait qu’on soit demeuré dans les deux mêmes époques m’a un peu déçu comme je m’intéressais surtout au livre dû à la possibilité de voyage dans le temps. Au moins, les personnages étaient bien construits et intéressants. Reste à voir si je lirai la suite, si suite il y a.



The picture of Dorian Grey: Un classique que je n’avais pas encore lu. C’est fou comment il ne s’agit que d’un grand commentaire social. Comment l’être humain accorde beaucoup trop d’importance à l’apparence et comment on cache nos vices et péchés derrière celle-ci. Le pire, c’est que ce livre soit encore tellement d’actualité encore aujourd’hui! Malgré quelques passages très (lire ici trop) descriptif, j’ai quand même bien aimé ce livre. Pas mal plus dur à lire que les trois précédents mais ce fut un beau défi à relever!



To kill a Mockingbird: Un autre classique qui m’avait échappé (merci Nath pour les prêts!) C’est intéressant d’y voir l’évolution des personnages et leurs réflexions sur le monde qui les entoure. Ils questionnent tout et c’est bien comme ça! Les sentiments décris sont tellement vrais que le lecteur peut presque les ressentir. Les thèmes traités dans ce bouquin demeurent eux aussi d’actualité. Que ce soit le racisme, l’acceptation, l’intolérance, les inégalités sociales, etc. On se doit encore d’en parler de nos jours! J’aurais aimé lire ce livre étant plus jeune (je parle comme si j’avais 80 ans…) Disons plutôt quand j’étais adolescente question de voir si ma perception aurait été différente.



Et voilà, cinq livres en deux mois! Et je n’ai pas l’intention d’arrêter là! Je vous tiendrai au courant de mes prochaines trouvailles.
Shotgun Godin

Tuesday 4 November 2014

L'automne est la meilleure des saisons

Je ne le dirai jamais assez souvent - J’adore l’automne! Cette saison à tout pour me plaire : Les couleurs, les journées chaudes et ensoleillée, les nuits fraiches idéales pour dormir et bientôt je pourrai ajouter à la liste l’anniversaire de naissance de nièce. Pour moi, l’automne est une occasion rêvée pour reconnecter avec la nature. Parfois je me dis que je préférerais travailler l’été et avoir les mois de septembre et d’octobre de congé. Tout cela à condition, bien sûr, que l’endroit où je travaillerais nous offrirait le confort de l’air climatisé!

La nature a toujours eu une place importante dans ma vie. Quand nous étions jeunes, nous passions notre temps dans les bois entourant le voisinage. Nous connaissions les sentiers, avions des points de repère un peu partout. Nous perdre était quasi-impossible! L’été, c’était la plage du chalet et encore une fois le bois qui séparait notre petit paradis du reste du village de Maisonnette. J’y ai fait des randonnées à pied, en vélo et en quatre-roues.

La maison dans laquelle j'ai grandi, entourée par la forêt.

Durant ce temps, j’ai aussi fait partie des scouts avec plusieurs de mes ami(e)s de classe. Nous allions camper au moins deux fois l’an et plus on avançait en âge, plus les voyages étaient dépaysants! Dans les Castors, nous restions aux alentours dans des camps qui appartenaient à Scout Canada. Chez les louveteaux, on a été à Kouchibouguac et à ma dernière année nous sommes allés au jamboree à Saint-Antoine. Finalement, avec les Éclaireurs nous sommes allés à Fundy et Saint-Jean. Je garde d’excellents souvenirs de ces camps et ça me fait un pincement au cœur de savoir qu’il n’existe pratiquement plus de scouts aujourd’hui dans le Péninsule Acadienne.
 
Baden-Powell, le père du scoutisme!
Avec les températures clémentes et les couleurs enchanteresses, j’ai toute la motivation nécessaire pour sortir de chez moi et me perdre dans mes pensées en me perdant dans la nature. C’est ce que j’ai fait jeudi. Je me suis finalement bottée le cul et suis sortie par moi-même pour aller passer l’après-midi au Parc Centennial. J’y ai marché pour quelques temps, puis j’ai trouvé un bon spot où m’assoir et j’ai lu pour près de deux heures afin de terminer un livre. Par la suite, j’ai continué à suivre le sentier dans lequel je m’étais aventurée pour revenir à mon point de départ et revenir chez moi. J’y ai passé en tout et partout près de trois heures. La chaleur du soleil caressait doucement ma peau, sensation qui me manquait après une semaine de temps plus que maussade. En plus, puisque je ne vais pas au gym les jeudis, sortir de chez moi et prendre une marche dans la nature est en soi une continuation de mes efforts pour me remettre en forme.

Quelle belle journée!
Je n'ai pas eu le choix, il fallait que je pose le reflet dans le lac!

J’écris ceci alors que j’arrive de cette visite au parc. Je me sens bien! Je me sens éveillée et en pleine forme. C’est incroyable comment la nature nous affecte. J’étais tellement down dernièrement, sûrement à cause du manque de soleil. Aujourd’hui je me sens positive comme jamais, je suis heureuse pour une rare fois depuis les derniers mois. Voir les oiseaux et les rongeurs s’approcher de moi pratiquement sans peur, voir des enfants qui jouent dans le parc avec leurs parents, voir les gens marcher et jogger autour du lac, je ne sais pas pourquoi mais avoir vu tout cela m’a rendu sereine. La vie est tellement belle quand on prend la peine de la regarder sous un angle différent. À force de ne voir que notre emploi, nos écrans de télévision et/ou d’ordinateur et/ou de cellulaire et à force de rester à l’intérieur on finit par se pourrir l’existence par nous-mêmes. Je suis contente d’être sortie! Je suis heureuse de voir que la Terre tourne encore et que la nature est là pour nous sachant très bien que nous ne méritons pas toujours qu’elle nous protège. En marchant, j’étais surprise de voir à quel point les pistes étaient propres! Bravo aux gens qui prennent soin de nos parcs en agissant de façon responsable et bravo aux employés qui nettoient derrière ceux qui ne peuvent même pas l’effort de marcher quelques pas pour se rendre à une poubelle.

These littles guys must have been hungry!
Duckies!!!

Sortir m’a permis de me rendre compte qu’il y a encore et toujours de l’espoir! Que l’humanité n’a pas encore tout foutu en l’air et qu’il existe encore des gens qui savent vivre et des lieux qui me permettent de passer un bon temps avec moi-même tout en rechargeant mes batteries en paix dans la nature que j’aime tant!

Shotgun Godin

Friday 31 October 2014

Souvenir d'Halloween passés

31 octobre 2014, je suis chez moi, je prends ça relaxe et plus tard, je me préparerai pour une soirée entre ami(e)s. (Thank God, je ne fais pas de suppléance aujourd'hui!) J’ai toujours aimé l’Halloween étant petite. Aujourd’hui, je suis plutôt indifférente face à cette fête. L’Halloween pour moi, c’est tout simplement nostalgique, ni plus ni moins! Quand j’y pense aujourd’hui, je me remémore plusieurs anecdotes ayant marqué mon enfance. J’ai tenté de trouver moyen de souligner l’événement sur mon blogue mais je me suis dit que, comme je n’avais pas d’histoire effrayante à vous raconter, j’allais profiter de l’occasion pour partager ces petits moments que je ne risque pas d’oublier de si tôt. Certains sont pas mal de vieux souvenirs, d’autres plus récents. J’ai essayé de les présenter dans un ordre chronologique.

Halloween Classique : Quand j’étais jeune, tous les soirs d’Halloween étaient similaires. Lorsque le 31 tombait sur la semaine, nous arrivions de l’école déjà avec quelques friandises (les règlements de valeur nutritive n’étaient pas encore passé dans ce temps-là), on soupait en famille, on faisait des retouches au maquillage, on mettait des épaisseurs supplémentaires et nous partions faire le même parcours avec nos voisins. Lorsque le 31 tombait sur la fin de semaine, nous passions la journée à planifier notre route avec nos voisins et ce, même s’il s’agissait TOUJOURS de la même route. Nous nous séparions pour souper puis mettions nos costumes pour ensuite partir à la chasse aux bonbons. Nous finissions toujours la soirée de la même façon. On se retrouvait toujours chez moi, dans la cave près du feu pour réchauffer nos pieds endoloris et gelés et on faisait des échanges en écoutant des émissions comme Chaire de Poule (Goosebumps pour ceux qui ne viennent pas de la Péninsule!) ou, plus tard, en écoutant des films d’horreur. Ça n’a pratiquement pas changé jusqu’à ce que ma sœur frappe le secondaire.

Princesse ou Sorcière? : En 7e année, mon amie Myriam et moi avions décidé de nous costumer ensemble. Nous somme donc aller louer un costume quelques jours à l’avance après les classes. Nous sommes toutes les deux tombées amoureuses de robes de style victorien. La mienne était rouge, la sienne noire et bleue. À l’école, tout était sous contrôle. Le costume m’allait quand même très bien et j’étais confortable. Venu le soir, il s’est mis à neiger et de toute évidence, me promener dans les rues avec cette robe n’était pas une idée brillante. Je discute du problème avec mes parents et mon père décide de sortir ses talents de maquilleur. On ramasse des items des années passée et me voilà donc une sorcière! Ça ne règle par contre pas encore la question du froid. C’est là qu’il descend au sous-sol et remonte avec l’énorme manteau de fourrure de ma mère! Croyez-moi quand je vous dis que je n’ai vraiment pas eu froid ce soir là. En plus, ça été un de mes meilleures récoltes à vie comme je faisais « peur » à bien des gens!
Enlever la capuche et un peu moins de détail est c'est mon costume.
Celle de Myriam, elle aussi sans la capuche.



Mon costume le soir avait plus ou moins l'air de ça. Check-moi pas avoir photoshop!

Costume pour deux : Rendues au secondaire, ma meilleure amie Véronic et moi avons décidé de toujours trouver des idées de costumes pour qu’on forme un duo. Pendant trois ans, on a donc creusé nos cocos pour trouver des options qui seraient faciles à effectuer et qui, on l’espérait, serait facilement reconnaissable. En dixième année, on s’est fait avoir par le temps et elle est allé en Robin des bois alors que j’étais frère tuck… Pas super je sais! On a trouvé mieux pour la douzième année alors qu’elle était Mario et moi Luigi (un classique évidemment)! C’est durant notre onzième année qu’on a stepper up notre game. On a décidé de sortir de l’ordinaire un peu. Je suis triste que ces photos se soient perdues parce que j’étais convaincu qu’elles se trouvaient à quelque part en ligne. Apparemment non. Eh bien, sans plus tarder, nous avions relevé de façon assez surprenante le défi de représenter en costume les Denis Drolet. Elle était Sébastien et moi Vincent. C’était pas mal fantastique! (pun intended)

Duo légendaire



Un cosplay qui tourne presque à la catastrophe : Quelques années passées, en 2011 être plus précise, la Licum avait choisi comme thème pour son party annuel : villains. Je décide de me donner ben de la misère pour mettre en œuvre un costume pas mal élaboré (pas si pire réussi en plus!) J’ai décidé que je serais un weeping angel un des méchant très connu par tous les whovians de ce monde. J’ai cousu la robe par moi-même, recouvert les ailes de tissu de gris, etc. Pour rendre l’effet encore plus efficace, je me peinture le visage en entier ainsi que les cheveux avec de la peinture grise puisque je dois avoir l’air d’une statue. Plus la soirée avance, plus je fatigue et je commence tranquillement à juste arracher la couche de peinture sèche que j’ai sur le visage (au grand inconfort des gens qui m’entouraient). De retour chez David, je saute dans la douche pour retirer ce qui reste… Et si je vous disais que ça ne s’enlevait plus! J’entre en panic mode pi pas à peu près! J’essaie toute!!! Je désespère! Je suis à veille d’annoncer à David qu’il est temps qu’il sorte le clipper quand je me rends compte que le revitalisant que j’ai utilisé aide à faire glisser la peinture le long de mes cheveux. J’ai donc passé près de trois heures à enlever la peinture petit à petit. S’il-vous-plait, sérieusement, ne faites pas cela à la maison!

Don't blink!
SpOoOoOoOoOoKy!!!!

Passé Halloween avec mon filleul : L’Halloween dernier fut le tout premier de mon filleul, Luka. Heureusement, je n’ai pas été appelé pour travailler en ce jour de « fête ». J’ai donc pu accompagner lui et sa mère alors qu’on faisait la tournée des matantes et mononcles. J’étais costumée en sorcière et lui en cheval. Il était A-D-O-R-A-B-L-E!!! Malheureusement, ça ne deviendra pas une tradition annuelle. Faire cela m’a tout de même rempli de fierté et m’a ouvert les yeux sur les célébrations en général. Halloween, Noël, Pâques : ce sont des fêtes pour les enfants. Ça explique pourquoi je carais de moins en moins. Maintenant qu’on aura bientôt deux enfants parmi nous, les fêtes vont redevenir magiques!

Petit cœur d'amour!

Que vous ayez des plans précis pour ce soir ou que vous restez à la maison, je vous souhaite quand même un joyeux Halloween!

Shotgun Godin