Friday 11 July 2014

Somewhere I belong...

Non non!!! Ne partez pas!! Je vous promets que ce post-ci n’aura rien à voir avec du Linkin Park (quoi que j’admets avoir été fan et encore aujourd’hui d’écouter leurs premiers albums…) Ce texte portera plutôt sur une situation qui me dérange et qui me fait peur. J’ai bien l’impression que j’en ai encore pour plusieurs années avant que la situation se règle…

Quelques mots représentant bien la manière dont je me sens depuis les derniers mois

J’ai déjà établi auparavant à quel point j’accorde de l’importance à ma liberté. Ben voilà que dernièrement je me sens un peu prise au piège par de nombreuses situations complexes. Quand mon père a décidé de vendre la maison dans laquelle j’ai grandi, j’ai tout de suite décidé que notre nouvelle maison ne serait jamais la mienne.  Il faut comprendre que, quelques jours avant notre déménagement officiel, nous devions absolument longer le mur de la cuisine pour ne pas passer au travers du plancher. Pas très encourageant comme portrait! Mon père y a fait de petits miracles en travaillant le bois dans sa grange et il faut dire qu’on y est très bien aujourd’hui. Malgré tout, je ne m’y sens pas chez moi : Je suis chez mes parents. C’est depuis mon tout premier jour à l’université que je perçois la maison de cette façon.

Jusqu’à très récemment, ces problèmes d’appartenance à un lieu ne s’avéraient pas si grave puisque je me sentais encore chez moi durant les quatre mois d’été. J’attendais avec impatience l’annonce du déménagement à Maisonnette. Quand j’y pense vraiment, c’est stupide de dire que je m’y sentais plus chez moi alors que j’avais beaucoup moins d’espace personnelle et que j’y passais beaucoup moins de temps à cause du travail. Pourtant, le chalet était pour moi un petit paradis; je m’y sentais arriver à bon port. Toutefois, depuis ma graduation universitaire, je ressens un drôle de malaise lorsque j’y suis. J’ai l’impression de déranger quand je suis présente, d’empêcher mes parents d’avoir leur endroit et leurs moments à eux. Je les visite de façon régulière et j’y passe normalement du bon temps, mais ce sentiment d’être de trop demeure et me dérange profondément. Encore une fois, je ne suis pas chez moi.

J'ai hâte de pouvoir le revivre ce feeling!

Finalement, j’avais trouvé solution à ce dilemme alors que mon chum et moi nous déménagions dans notre premier appartement. On s’est installé dans les différentes pièces de façon à ce que nous soyons tous deux confortable. Nous nous sommes acheté des meubles, le nécessaire pour la cuisine, etc. Je considère que nous en avons fait un endroit accueillant et chaleureux. Je m'y sentais plus que bien, je me sentais comme si finalement j'avais trouver ma place. Ce n’était pas le plus grand ni le plus bel appartement, mais c’était à nous. C’était… Ce qui devait arriver arriva. Nous nous sommes laissé sur une entente mutuelle. Je suis même restée dans le logement, dans la chambre d’ami/chambre d’ordinateur, pour plus d’un mois après notre rupture. La situation était loin d’être idéale comme je n’avais plus d’espace personnel. Après un certain temps, il a fallu que j'accepte la dure réalité... C'était bel et bien fini et je devais partir! J’ai donc quitté l’appartement pour revenir dans la maison familiale.

Beau mélange entre ce que je ressens et une de mes choses favorites : Disney movies!
Quand j’en parle à mes amis ou à ma famille, tous essaient de me rassurer avec des phrases du genre : « Le retour à la maison familiale n’est pas un échec, juste une transition.. » ou « Ça pourrait être bien pire! Tu pourrais n’avoir nulle part où aller! ». J’écris ce texte aujourd’hui afin de faire comprendre aux gens que je suis consciente de tout cela, mais qu’ils ne peuvent pas s’attendre à ce que je sois heureuse face à ma situation. Depuis plus de trois mois, je n’ai plus de chez moi… J’ai finalement entrepris les démarches nécessaires à mon déménagement à Moncton. Au moins, en ville, j’aurai une vie sociale qui saura compenser pour mon manque d’enthousiasme face à ma vie en général. Par contre, même près de mes amis, même avec un appartement dans Improv House, je ne peux m’empêcher de penser que je ne serai toujours pas à ma place, je ne serai pas chez moi! Ça n'a rien à voir avec les gens qui habitent et qui habiteront dans la maison, au contraire! J'ai très hâte de vivre avec eux. C'est plutôt un état d'âme duquel j'ai beaucoup de difficulté à sortir. Peut-être qu'Improv House sera même la solution à mon problème! Qui sait?!? Autrement, j’ignore quand j’aurai les moyens d’avoir mon propre appartement, ou même quand je pourrai me procurer une maison, alors il faudra bien que je me fasse à l'idée. J'espère sincèrement que ce déménagement me rapprochera de mon but : arriver à me sentir aussi bien que lorsque je descendais l’escalier menant à la porte de MON appartement, le seul endroit dans les trois dernières années où j’ai été chez moi pour un court lapse de temps…

Well je vous promets de faire un effort pour que le prochain post soit de loin plus positif que celui-ci. Ça fait du bien par contre de mettre à l’écrit des choses dont je n’ai pas toujours le courage de parler à voix haute. Merci énormément de prendre le temps de me lire et de laisser des commentaires. J'apprécie grandement!

À lundi!! :-)
Shotgun Godin

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