(Je voulais publier cet article durant mardi gras mais bon... j'ai perdu notion du temps et j'avais déjà planifier mes article entourant les Oscars depuis bonne lurette. J'ai bel et bien commencé mon carême durant le mercredi des cendres donc tout est sous contrôle!)
Cette année, je fais carême pour la 2e
fois seulement. Avant de me lancer dans les détails entourant mon choix de
carême, je voudrais tout d’abord précisé que je ne le fais pas parce que je
suis religieuse ou parce que j’y accorde une importance spirituelle quelconque.
Je décide volontairement de me priver pour 40 jours pour me démontrer à
moi-même qu’il est possible de vivre sans ces béquilles que je me crée. Pour certains
ça peut paraître banal comme décision, mais pourtant je vous assure que je fais
toujours un choix qui finit par avoir un impact à long terme.
L’année dernière, j’ai fait carême de
chips. Ça semble peut-être niaiseux mais j’en mangeais beaucoup trop et à de
bien trop courts intervalles. Tout était une excuse pour me gaver! Il y a un
match de hockey ce soir, on a une soirée entre amis, j’écoute un film, je suis bored, TOUT! Je me suis vue à plusieurs
reprises n’avoir qu’un sac de chips comme souper. Comment malsain qu’est ça? J’ai
donc fait mon carême. 45 jours sans chips! Parce que oui, le carême est
techniquement 46 jours en tout parce qu’on peut tricher les dimanches. Je ne l’ai
fait qu’une fois, la journée de ma fête, avec un tout petit sac de Ruffles All Dressed! À Pâques, au lieu
de recevoir un panier de chocolat, j’ai reçu un panier de sacs de chips et je les
ai dégustés de façon responsable. Aujourd’hui, je me passe volontiers de ces gâteries
tellement grasses! J’adore encore cela, mais je me contrôle mieux et j’en mange
beaucoup moins souvent alors go moi! :-)
Cette année, je pousse un peu plus loin. Je
me plains fréquemment de comment mal je me nourris mais mes habitudes ne
changent pas. Je fais de gros efforts pour améliorer ma forme physique en
allant au gym mais je continue à mal manger, ça ne fait aucun sens! J’ai donc décidé
de couper l’option facile : les fast-foods!
Techniquement, ça va beaucoup plus loin que ça comme je considère que ça
implique tous les restaurants. Le problème, c’est qu’avec les rencontres en
soirée au travail, mon voyage à Montréal et le tournoi de qualification d’improvisation
à Bathurst, je ne pourrai faire autrement que manger à un resto une fois de
temps en temps. Je me promets par contre de ne pas arrêter mon choix sur du fast-food. J’irai à ce qu’on appelle un sit-down restaurant et commanderai un
repas plus équilibré. J’opterai aussi pour du riz ou de la salade en
accompagnement plutôt que de prendre des frites.
Comment est-ce que ça m’affectera à long terme? C’est très simple! En ne pouvant utiliser l’option facile qu’est de commander du restaurant, je vais devoir cuisiner de façon régulière. J’espère développer de bonnes habitudes comme sortir de la viande le matin pour qu’elle soit dégelée le soir en arrivant. Je veux aussi cuire en assez grande quantité pour m’assurer que j’ai un lunch le lendemain au travail. À la maison aussi je donnerai priorité aux légumes, à la salade et au riz avant de manger des patates frites. C’est tellement simple d’en faire cuire au four, mais dans le fond c’est tout aussi bon au goût que du brocoli rôti ou des fèves ou du riz basmati. Je suis convaincu que ça va m’aider à me sentir mieux, à améliorer ma digestion, à perdre du poids et surtout ça va aider mon portefeuille!
Que vous faites carême ou non, ça ne
regarde que vous. Je peux vous assurer que la privatisation, bien que dure par
moment, est un moyen très efficace de mettre ses besoins en perspective. Pourquoi
se créer des besoins inutiles? Je vous invite à essayer. Qui sait, ça pourrait
changer votre vie!
Shotgun Godin