Mon premier compte-rendu des films que j'ai vu dans le cadre du projet #CumberbatchOfMovies. Je devrais publier ces updates à tous les 5 films/séries vus. Lors de la première mention de ce projet sur mon blogue, j'avais reviewer Starter for 10 (que j'ai d'ailleurs recopier ici) comme étant le premier titre de mon projet. J'ai décidé après coup d'ajouter des téléséries et TV movies à ma liste alors vous retrouverez quelques titres avant la comédie mettant en vedette James McAvoy.
2003 –
Fortysomething – TV series: Comedy/Drama, 6 x 50 min
Cette minisérie est une
comédie qui porte sur les relations complexes qui existent dans la famille
Slippery. Le père de famille Paul (Hugh Laurie) doit apprendre à vivre avec le
retour de sa femme, Estelle (Anna Chancellor) sur le marchée du travail après
des années à être femme à la maison. Leurs trois garçons, Rory, Daniel et Edwin
ne pensent qu’au sexe et à faire damner leurs parents. J’ai bien aimé cette
série qui a su me faire rire à plusieurs reprises. Bien que la famille Slippery
soit intéressante, c’est le collègue de Paul qui vole la vedette, Ronnie
Pilfrey, interprété avec brio par Peter Capaldi! C’est une série légère et
drôle qui fut très agréable à découvrir.
Cumberbatch
est l’aîné de la famille, Rory. Il est aussi le plus calme et réservé des trois
enfants. Pour reprendre les termes employés par sa mère, il est trop bon pour
le monde dans lequel il vit. On s’entend qu’il a vu son frère Daniel conquérir
sa petite amie devant ses yeux. Bien qu’il fût très affecté par cette trahison
sur deux fronts, il fait passer la famille d’abord. Il est très proche de sa
mère, c’est d’ailleurs lui qu’elle contacte plutôt que son mari alors que sa
première journée au travail prend une tournure inattendue. C’était étrange de
voir un Benedict de mon âge. Il n’a pas beaucoup changé vraiment!
2004 –
Hawking – TV movie: Biography/Drama, 90 min
Ce film
raconte une partie de la vie de Stephen Hawking. Ce film garde le focus sur
l’obtention de son PhD grâce à la théorie "Singularities
and the Geometry of Space-Time". Ses
premières années de doctorat furent très difficiles comme c’est durant ce temps
qu’il fut diagnostiqué avec la sclérose latérale amyotrophique. Les médecins
prédisaient qu’ils n’auraient pas plus de deux ans à vivre et il ne voyait donc
pas l’intérêt de se concentrer sur ses études s’il ne lui restait que si peu de
temps. C’est avec le support de Jane et de son tuteur Sciama qu’il reprendra le
dessus et réussira à mener à terme sa recherche.
Je ne peux m’empêcher de comparer
ce TV movie avec le film The Theory of Everything que j’ai vu assez
récemment. Évidemment les deux films ont couvert cette partie de la vie du
célèbre physicien et, dans les deux cas, les acteurs relèvent bien le défi de
représenté la descente aux enfers que Hawking a vécu. Reste que, Redmayne a su
beaucoup plus se démarquer surtout qu’il a dû représenter même les stades les plus
avancés de cette maladie. Le jeu physique de Cumberbatch est excellent mais j’ai
moins cru en ses débats internes et sa frustration. Ce film était intéressant
mais était très technique. Beaucoup moins facile d’approche que The Theory
of Everything mais sûrement plus près de la réalité.
Dans cette télésérie
ayant le 19e siècle comme toile de fond, nous suivons un groupe de
britannique prenant la mer en direction de l’Australie pour différentes raisons.
Au long du voyage qui dura plusieurs mois, de nombreuses amitiés se créèrent,
des perceptions changèrent et le personnage principal, Edmund Talbot, appris
non seulement à connaître les autres passagers mais aussi à se connaître
lui-même. Mal de mer, tempêtes, maladies, des périodes sans vent ne sont que
quelques obstacles qu’affronteront l’équipage du vaisseau.
Cumberbatch
occupe le rôle principal, celui d’Edmund Talbot. Talbot est un jeune
aristocrate qui prend la mer pour occuper un poste important au sein du gouvernement
britannique. Il doit cette grande avancée dans sa carrière à l’influence de son
parrain. L’évolution de son personnage est très intéressante et bonus :
plusieurs scènes de full back nudity (MMmmm dat ass!) On parle ici d’une
télésérie en trois épisodes qui représente un total de 4,5 heures, son rôle est
donc très demandant. David Attwood, directeur de la série, décrit son choix
comme suit :
“We found Benedict Cumberbatch fairly early. We needed a very good
actor, someone young enough to be believable as an aristocratic, an almost
slightly dislikeable character who is an adolescent in terms of his views of
the world, his upbringing. But we also needed someone who could hold the screen
for four and half hours, in every scene. We needed someone with experience who
was not only a very good actor, but also with terrific comic timing. Benedict
was the ideal answer to that.” (Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/To_the_Ends_of_the_Earth)
La série était beaucoup plus
profonde que ce à quoi je m’attendais et l’introspection y occupe une place
primordiale. Ça valait la peine d’insérer les téléséries dans mon pojet ne
serait-ce que pour celle-ci!
James McAvoy lead ce film
avec tout un charme dans le rôle de Brian Jackson! On le suit durant sa
première année à l’Université de Bristol avec tout ce que ça implique :
party, colocataires, l’académique, les
filles et des compétitions de style « college quiz show ». En
général, ce film offre une prémisse déjà-vu et ne sort pas trop en-dehors des
sentiers battus. Le charme de ce film se retrouve dans son humour intelligent
et le jeu de ses acteurs, toute une brochette de noms que j’aime bien dont
Charles Dance, Catherine Tate, James Corden, Dominic Cooper, Simon Woods &
Mark Gatiss.
Pour ce
qui est de Cumberbatch, il incarne le rôle de Patrick Watts, capitaine de
l’équipe de l’université de Bristol pour la compétition University Challenge.
Il est condescendant, arrogant mais aussi très émotionnel. Je m’attendais à le
voir dans une ou deux scènes mais au lieu de cela son personnage prend quand
même pas mal de place.
2006 –
Amazing Grace – Biographie/Drame/Histoire, 118 min
William Wilberforce (Ioan
Gruffudd) est un politicien britannique qui s’est battu pour mettre fin à la
traite des esclaves à la toute fin du XVIIIe siècle. Ce film, basé
sur des faits historiques et réels, démontre comment cet homme a sacrifié sa
vie et sa santé pour cette juste cause qui le hantait. Homme de foi, il se
considère choisi pour cette tâche ardue et ne pourra trouver la paix que
lorsqu’il en verra le dénouement positif. On y représente le fonctionnement du
système politique anglais et les embûches auxquels faisaient face (et font
encore dans le fond) les différents projets de loi qui causaient (cause) de la
controverse. Y a-t-il un lien avec la fameuse chanson? Eh bien oui puisqu’elle
a été écrite pas John Newton (personnifié par Albert Finney dans le film) alors
qu’il est devenu homme de foi, laissant derrière lui son passé de slave trader.
Encore une fois une belle brochette d’acteur dont Michael Gambon, Rufus Sewell,
Toby Jones et Ciarán Hinds pour ne nommer que ceux-ci.
Cumberbatch
y joue le rôle de William Pit, lui aussi membre du parlement et ami de longue
date de Wilberforce. Ce jeune homme est posé, ambitieux et se présente bien. Il
appuie Wilberforce mais ne peut le faire ouvertement puisqu’il aspire à devenir
Premier ministre, poste qu’il obtiendra d’ailleurs avant même d’atteindre la
trentaine. Il est tout de même manipulateur mais ne s’en cache pas, il joue le
jeu en suivant les règles mais arrive à ses fins. Encore une fois un rôle assez
important dans ce long métrage pour cet acteur et, encore une fois, ce fut un
rôle qu’il a personnifié avec brio. Est-ce que je suis biaisé, clairement!
Est-ce que ça en enlève à l’acteur? Absolument pas!
Et voilà pour la première série de titres. La prochaine fois, je vous reviendrai avec:
- Le court métrage Inseparable;
- Un des films le plus heartbreaking de l'histoire: Atonement;
- Le TVmovie Stuart: A Life Backwards;
- Le drame historique The Other Boleyn Girl; &
- La mini-série The Last Enemy (1er épisode de 85 min + 4 épisodes de 60 min).
- Un des films le plus heartbreaking de l'histoire: Atonement;
- Le TVmovie Stuart: A Life Backwards;
- Le drame historique The Other Boleyn Girl; &
- La mini-série The Last Enemy (1er épisode de 85 min + 4 épisodes de 60 min).
À la prochaine
Shotgun Godin
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