Tuesday 19 May 2015

Compte-rendu 1/7 - Cumberbatch of Movies

Mon premier compte-rendu des films que j'ai vu dans le cadre du projet #CumberbatchOfMovies. Je devrais publier ces updates à tous les 5 films/séries vus. Lors de la première mention de ce projet sur mon blogue, j'avais reviewer Starter for 10 (que j'ai d'ailleurs recopier ici) comme étant le premier titre de mon projet. J'ai décidé après coup d'ajouter des téléséries et TV movies à ma liste alors vous retrouverez quelques titres avant la comédie mettant en vedette James McAvoy.


2003 – Fortysomething – TV series: Comedy/Drama, 6 x 50 min


                Cette minisérie est une comédie qui porte sur les relations complexes qui existent dans la famille Slippery. Le père de famille Paul (Hugh Laurie) doit apprendre à vivre avec le retour de sa femme, Estelle (Anna Chancellor) sur le marchée du travail après des années à être femme à la maison. Leurs trois garçons, Rory, Daniel et Edwin ne pensent qu’au sexe et à faire damner leurs parents. J’ai bien aimé cette série qui a su me faire rire à plusieurs reprises. Bien que la famille Slippery soit intéressante, c’est le collègue de Paul qui vole la vedette, Ronnie Pilfrey, interprété avec brio par Peter Capaldi! C’est une série légère et drôle qui fut très agréable à découvrir.



                Cumberbatch est l’aîné de la famille, Rory. Il est aussi le plus calme et réservé des trois enfants. Pour reprendre les termes employés par sa mère, il est trop bon pour le monde dans lequel il vit. On s’entend qu’il a vu son frère Daniel conquérir sa petite amie devant ses yeux. Bien qu’il fût très affecté par cette trahison sur deux fronts, il fait passer la famille d’abord. Il est très proche de sa mère, c’est d’ailleurs lui qu’elle contacte plutôt que son mari alors que sa première journée au travail prend une tournure inattendue. C’était étrange de voir un Benedict de mon âge. Il n’a pas beaucoup changé vraiment!

2004 – Hawking – TV movie: Biography/Drama, 90 min


Ce film raconte une partie de la vie de Stephen Hawking. Ce film garde le focus sur l’obtention de son PhD grâce à la théorie "Singularities and the Geometry of Space-Time". Ses premières années de doctorat furent très difficiles comme c’est durant ce temps qu’il fut diagnostiqué avec la sclérose latérale amyotrophique. Les médecins prédisaient qu’ils n’auraient pas plus de deux ans à vivre et il ne voyait donc pas l’intérêt de se concentrer sur ses études s’il ne lui restait que si peu de temps. C’est avec le support de Jane et de son tuteur Sciama qu’il reprendra le dessus et réussira à mener à terme sa recherche.



Je ne peux m’empêcher de comparer ce TV movie avec le film The Theory of Everything que j’ai vu assez récemment. Évidemment les deux films ont couvert cette partie de la vie du célèbre physicien et, dans les deux cas, les acteurs relèvent bien le défi de représenté la descente aux enfers que Hawking a vécu. Reste que, Redmayne a su beaucoup plus se démarquer surtout qu’il a dû représenter même les stades les plus avancés de cette maladie. Le jeu physique de Cumberbatch est excellent mais j’ai moins cru en ses débats internes et sa frustration. Ce film était intéressant mais était très technique. Beaucoup moins facile d’approche que The Theory of Everything mais sûrement plus près de la réalité.

2004 – To the Ends of the Earth – TV series: Drama, 3 x 90 min



                Dans cette télésérie ayant le 19e siècle comme toile de fond, nous suivons un groupe de britannique prenant la mer en direction de l’Australie pour différentes raisons. Au long du voyage qui dura plusieurs mois, de nombreuses amitiés se créèrent, des perceptions changèrent et le personnage principal, Edmund Talbot, appris non seulement à connaître les autres passagers mais aussi à se connaître lui-même. Mal de mer, tempêtes, maladies, des périodes sans vent ne sont que quelques obstacles qu’affronteront l’équipage du vaisseau.


                Cumberbatch occupe le rôle principal, celui d’Edmund Talbot. Talbot est un jeune aristocrate qui prend la mer pour occuper un poste important au sein du gouvernement britannique. Il doit cette grande avancée dans sa carrière à l’influence de son parrain. L’évolution de son personnage est très intéressante et bonus : plusieurs scènes de full back nudity (MMmmm dat ass!) On parle ici d’une télésérie en trois épisodes qui représente un total de 4,5 heures, son rôle est donc très demandant. David Attwood, directeur de la série, décrit son choix comme suit :

“We found Benedict Cumberbatch fairly early. We needed a very good actor, someone young enough to be believable as an aristocratic, an almost slightly dislikeable character who is an adolescent in terms of his views of the world, his upbringing. But we also needed someone who could hold the screen for four and half hours, in every scene. We needed someone with experience who was not only a very good actor, but also with terrific comic timing. Benedict was the ideal answer to that.” (Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/To_the_Ends_of_the_Earth)

La série était beaucoup plus profonde que ce à quoi je m’attendais et l’introspection y occupe une place primordiale. Ça valait la peine d’insérer les téléséries dans mon pojet ne serait-ce que pour celle-ci!

2006 – Starter for 10 – Comédie/Drame/Romance, 92 min


                James McAvoy lead ce film avec tout un charme dans le rôle de Brian Jackson! On le suit durant sa première année à l’Université de Bristol avec tout ce que ça implique : party, colocataires, l’académique,  les filles et des compétitions de style « college quiz show ». En général, ce film offre une prémisse déjà-vu et ne sort pas trop en-dehors des sentiers battus. Le charme de ce film se retrouve dans son humour intelligent et le jeu de ses acteurs, toute une brochette de noms que j’aime bien dont Charles Dance, Catherine Tate, James Corden, Dominic Cooper, Simon Woods & Mark Gatiss.

                Pour ce qui est de Cumberbatch, il incarne le rôle de Patrick Watts, capitaine de l’équipe de l’université de Bristol pour la compétition University Challenge. Il est condescendant, arrogant mais aussi très émotionnel. Je m’attendais à le voir dans une ou deux scènes mais au lieu de cela son personnage prend quand même pas mal de place.

2006 – Amazing Grace – Biographie/Drame/Histoire, 118 min


              William Wilberforce (Ioan Gruffudd) est un politicien britannique qui s’est battu pour mettre fin à la traite des esclaves à la toute fin du XVIIIe siècle. Ce film, basé sur des faits historiques et réels, démontre comment cet homme a sacrifié sa vie et sa santé pour cette juste cause qui le hantait. Homme de foi, il se considère choisi pour cette tâche ardue et ne pourra trouver la paix que lorsqu’il en verra le dénouement positif. On y représente le fonctionnement du système politique anglais et les embûches auxquels faisaient face (et font encore dans le fond) les différents projets de loi qui causaient (cause) de la controverse. Y a-t-il un lien avec la fameuse chanson? Eh bien oui puisqu’elle a été écrite pas John Newton (personnifié par Albert Finney dans le film) alors qu’il est devenu homme de foi, laissant derrière lui son passé de slave trader. Encore une fois une belle brochette d’acteur dont Michael Gambon, Rufus Sewell, Toby Jones et Ciarán Hinds pour ne nommer que ceux-ci.


                Cumberbatch y joue le rôle de William Pit, lui aussi membre du parlement et ami de longue date de Wilberforce. Ce jeune homme est posé, ambitieux et se présente bien. Il appuie Wilberforce mais ne peut le faire ouvertement puisqu’il aspire à devenir Premier ministre, poste qu’il obtiendra d’ailleurs avant même d’atteindre la trentaine. Il est tout de même manipulateur mais ne s’en cache pas, il joue le jeu en suivant les règles mais arrive à ses fins. Encore une fois un rôle assez important dans ce long métrage pour cet acteur et, encore une fois, ce fut un rôle qu’il a personnifié avec brio. Est-ce que je suis biaisé, clairement! Est-ce que ça en enlève à l’acteur? Absolument pas!


Et voilà pour la première série de titres. La prochaine fois, je vous reviendrai avec:
- Le court métrage Inseparable;
- Un des films le plus heartbreaking de l'histoire: Atonement;
- Le TVmovie Stuart: A Life Backwards;
- Le drame historique The Other Boleyn Girl; &
- La mini-série The Last Enemy (1er épisode de 85 min + 4 épisodes de 60 min).

À la prochaine
Shotgun Godin

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