Tuesday 28 July 2015

Il y a de cela 260 ans...

Certaines personnes pensent que ce qui est dans le passé devrait le rester. En tant qu’historienne, vous comprendrez que je ne suis évidemment pas d’accord. Le 28 juillet 1755, la décision est rendue que les « rebelles » acadiens seraient déportés un peu partout à travers le monde. En ce 28 juillet 2015, 260 ans plus tard, un peu partout en Acadie, nous commémorons nos ancêtres et le calvaire qu’ils ont vécu.
La commémoration de la déportation en 2014 au VHA - J'en ai encore des frissons
Nous étions neutres. Nous ne voulions rien savoir de cette guerre. Tout ce que nous voulions c’est qu’on nous laisse en paix. Notre crime? Être Français. Nous parlions le français, nous étions catholiques et nous refusions de donner notre allégeance à la couronne britannique. La majorité d’entre nous se foutait tout autant de la couronne française remarquez bien. Nous n’avions que des terres, de petites maisons et du bétail à notre nom. Nous avons tout perdu.
Mon père qui agit en tant que maire du VHA pour faire la terrible annonce aux villageois
Le discour sur les marches de l'église
L'Ave Maris Stella, hymne national acadien
Aujourd’hui plus que jamais, la commémoration de la déportation des Acadiens vient me chercher. Avec tous les débats linguistiques qui font rage dans cette province que j’aime, je ne puis faire autrement que remarquer comment le temps avance mais les choses ne changent pratiquement pas. Aujourd’hui, les Acadiens et autres francophones du NB sont pointer du doigt parce qu’ils ont eu à s’adapter à la réalité de leur environnement. Ils ont eu à apprendre une seconde langue pour survivre. On leur reproche d’avoir développé cet atout et d’en prendre avantage sur le marché du travail. Encore une fois, un peuple qui ne cherche qu’à vivre sa vie de la manière la plus confortable possible se fait malmener pour des raisons linguistiques. C’est dégueulasse et ça m’attriste!

Si l’histoire nous a appris quelque chose, c’est que des conflits de langue au Nouveau-Brunswick (et au Canada en entier dans le fond) il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Par contre, une autre chose que l’histoire nous enseigne, c’est que le peuple français en est un fort et fier et qu’il ne se laissera jamais mené par le bout du nez. La fête nationale est peut-être synonyme de tintamarre et de boisson pour beaucoup trop d’Acadiens. Il reste par contre encore des gens dans ce pays sans frontière qui se souviennent des sacrifices que nous avons subis et qui gardent la tête haute.
L'Acadie est là pour rester!!!
Ces drapeaux flotteront côte-à-côte pour encore bien des années!
260 ans plus tard, NOUS SOMMES ENCORE PRÉSENTS! VIVE L’ACADIE!!

Isabelle Godin

Saturday 25 July 2015

Small talk ou juste du bon vieux chialage?

OK… ça va faire! Je suis écœurée du monde qui n’a rien de mieux à faire que de chialer sur la météo. J’avoue que je la commente souvent mais j’essaie au moins d’en voir le beau côté. On ne peut pas toujours avoir du beau temps. Ce n’est juste pas de même que ça marche!

Je me retrouve dans cette drôle de situation mercredi durant laquelle je dois attendre 5 minutes assise devant une caissière à la Caisse Pop pour qu’elle puisse ouvrir son coffre-fort et me donner mes sous pour faire mon lavage. Évidemment, ça pas pris 10 secondes que c’était awkward as hell! Elle finit par essayer de faire la conversation en lançant un « On a de la misère à avoir un été enh! »… Je suis restée polie parce que je comprends qu’elle voulait juste rendre l’attente moins pénible mais elle était comme la 5e personne à me dire quelque chose de similaire depuis samedi… Voici ce qui se passait dans ma tête :

WHAT THE HELL?!? Ben wayons!!! Dimanche était la première vraie journée de pluie qu’on a eue depuis des semaines! Je le sais maudit, j’ai été à la plage à tous les criss de jours quasiment depuis le début du mois. On est GRANDEMENT en-dessous des normales saisonnières en matière d’accumulation d’eau au sol et on n’a de cesse d’établir des firebans sur l’ensemble de la province parce que tout est trop sec. Allez-vous me lâcher avec votre négativisme! Les températures sont très confortables! Emmenez-en des 20-25°C!!! Je prends ça n’importe quand avant un 30-35°C.


Pi là je les vois là… Ces mêmes personnes qui se plaignent qu’on n’a pas d’été... Watchez-les ben être les premiers à se plaindre de la chaleur et du taux d’humidité! Jusqu’à présent, je considère que j’ai eu un des meilleurs étés de ma vie. La température aide énormément mais, dans le fond, c’est juste une question d’attitude. Et oui encore et toujours cette maudite attitude! SORTEZ POUR L’AMOUR!! Faites de quoi de vos vies! Profitez de votre été au lieu de passer votre temps à vous plaindre de comment il n’est pas satisfaisant. Août est à nos portes déjà… Vous savez ce que ça veut dire? Ça veut dire que dans plus ou moins trois mois la neige va s’abattre sur nous de nouveau. Pi vous savez quoi? ÇA TOUJOURS ÉTÉ DE MÊME PI CE LE SERA TOUJOURS!!! DEAL WITH IT!!!

J’ai actually hâte à cet hiver. Parce que je vais me prendre en main et commencer à dire oui durant cette saison-là aussi. Ça me tente de faire de la raquette de nouveau. C’est fun de la raquette sérieux! D’aller passer une fin de semaine dans un chalet à la chaleur du feu de foyer entre amis. J’aimerais me remettre aux patins et essayer d’apprendre à arrêter sans devoir me jeter par terre. Hell! Ça me tente d’essayer du ski pour la première fois! Je veux jouer dehors avec mon neveu et ma nièce, faire des bonhommes de neige et contribuer à la magie du temps des fêtes pour eux. J’ai hâte à toutes ces choses… mais m’entendez-vous chialer par rapport à l’été..? NON! Je l’enjoy mon été comme tout le monde devrait apprendre à le faire!......



…..

Ouf!!! Ça fait du bien! Sorry guys… Je suis fière de constater que je vois la vie de façon beaucoup plus positive depuis un an, ça m’enrage juste tellement quand les gens autour de mois me poussent vers mes vieilles habitudes. Pas facile de demeurer positive des fois. Jmen va sortir betôt pour décompresser un peu. Peut-être aller à la plage again parce que c'est awesome! On va espérer que mon prochain billet sera plus joyeux et moins un rant!

À la prochain!
Shotgun Godin

Tuesday 21 July 2015

#Zèbre2015 #Protêt

Je suis prise dans un loop de souvenir. Je viens de vivre une fin de semaine des plus épuisantes durant laquelle je n’ai presque pas dormi, je me suis fait mal à plusieurs reprises et j’ai bu un peu trop merci. J’écris ces lignes ce matin et c’est pénible. Mes yeux ne veulent pas fixer un écran d’ordinateur, ils ne veulent que se fermer. Je dois me corriger sans cesse car mon cerveau fonctionne au ralenti. Enfin le simple fait de typer me demande un effort physique presque trop grand. Si c’était à refaire, je ne changerais rien!

L’an dernier, je parlais d’un tournoi d’improvisation sur mon blogue pour mon troisième post. Il s’agissait de la première édition du open d’ImproNB, le Zèbre d’Or. Cette fin de semaine, la deuxième édition de cet incontournable a eu lieu et quelle bonheur de constater que l’engouement pour l’événement a déjà grandement augmenter en si peu de temps. En effet, nous sommes passés de 5 équipes en 2014 à 8 en 2015. Ce qui était le plus trippant, de mon point de vue, c’était de constater les contrastes entre les joueurs. Des vétérans, des rookies, du monde de la place, d’autres qui ont dû se déplacer pour des heures. Il n’y a pas grand événement qui peut se vanter d’avoir une clientèle si variée!
J’ai vécu toute sorte de chose en fin de semaine. J’étais heureuse de revoir beaucoup de mes amis que je ne vois vraiment pas assez souvent (faut vraiment que ça change!) J’étais déçue d’avoir à manquer des matchs à cause de mon travail. J’ai ri comme une folle à tellement de reprises! Je me suis ennuyée de mon lit. Je me sentais mal de manqué le baptême de ma nièce. J’ai souffert dû au setup de la salle. Mais, surtout, j’ai eu du FUN!

Je suis encore in denial… Je refuse d’accepter que la fin de semaine est déjà terminée et que je n’aurai pas ma dose d’impro avant septembre (À moins que je vais voir un match de la LiC d’ici là mais je ne sais pas si mon horaire me le permettra)… L’impro, c’est un thérapie! C’est ma façon de déconnecter. J’oublie tout et profite du moment présent pendant un tournoi ou un match. Vous êtes ma drogue! Je ne puis me passer de vous car vous me tenez aller! Je n’arrive pas à croire que j’ai considéré arrêter et je remercie le ciel de m’être réveillée avant de faire une bêtise.

Enfin, pour revenir au tournoi : Je tiens à remercier Isabel pour m’avoir fait confiance en tant qu’ombudswoman. Considérant mon horaire difficile, je réalise que ça pu te causer du tort et je m’en excuse. Je veux aussi remercier mes officiels qui se sont gentiment offerts pour donner un coup de main. J’aurais aussi aimé être plus présente pour vous soutenir. J’espère que vous en aurez tiré une bonne expérience. Aux équipes que j’ai arbitré : Hawt Dawgz, Beards, Red Machine, Impromptus et Ponctuations, merci pour votre énergie contagieuse et votre participation. Ce fut un honneur de partager la scène avec vous! Aux autres équipes : Thug Pugs, Cabotins, Grosse Caves 2.0, j’espère avoir la chance de vous arbitrer dans un futur rapproché! Enfin un merci tout spécial au public qui était au rendez-vous! C’était super de pouvoir vous compter des nôtres!

Mes coups de cœur :
Essiambre : Pour l’ensemble de son œuvre!
Mike : Stes cool de te voir jouer à nouveau, de jaser avec toi, de te voir troller ta team et te faire troller en retour
Andréanne : Vraiment cool de t’avoir vu arbitrer pour la première fois. T’en as dedans et t’as pas la langue dans ta poche. J’ai hâte de te voir et te revoir en action!
Les Beards (Randy y too là…) : Damn vous êtes adorable guys! C’était beau de vous voir jouer ensemble. Vous avez une superbe chimie que je vous interdis de perdre!
Marc-André : Quel dommage que tu n’as pas pu être des nôtres toute la fin de semaine! Tu m’as fait mourir avec ton impro de jeu de serpent et je suis terriblement déçue d’avoir manqué celle du golfeur dont tout le monde me parle.
Isabel : Te voir jouer était awesome. Ton pirate était tellement kickass!!!!
Chanelle : T’as du guts fille!!!
La finale : Superbe match fun et haut en énergie! Bravo aux deux équipes!
Meilleur investissement de 40$ de ma vie!
OK faut j’arrête là parce qu’autrement je ne finirai jamais et je vais me faire inonder par plus de protêts! Maintenant reste à voir si on va faire les nouvelles et si notre ami Steinbach saura nous offrir à nouveau un petit bijou comme celui de l'année précédente!

Merci encore! Longue vie au Zèbre d'Or et à ImproNB!
Shotgun Godin

Tuesday 14 July 2015

Y'a quelque chose about l'été...

Y’a quelque chose about l’été qui fait que je ne peux rester immobile pour trop longtemps. Je ne peux juste pas rester sur place et profiter autant des moments de détente que si j’étais en plein milieu du mois de janvier. Lorsque je fais la grasse matinée, je nettoie, ou j’écoute un film je me sens comme si je perds un temps qui est si précieux.

C’est très typiquement canadien comme mentalité. On sent qu’on est obligé de toujours être actif pendant les quelques semaines de beau temps parce qu’on sait trop bien que tout cela n’est qu’éphémère. Je ne pense pas qu’un habitant de la Floride, du Mexique ou tout autre endroit où il fait beau à l’année ait ce genre de pensée. Je crois aussi que c’est un symptôme de l’hiver qui vient de passer. Avec les tempêtes, la neige en quantité record, les grands froids, le vent… On ne peut faire autrement que de vouloir profiter de la chaleur du soleil.



Je me rush moi-même et je vais venir à m’épuiser. C’est malsain mais en même temps tellement plaisant. Je me sens comme si j’ai un but : Il faut que j’en fasse le plus possible afin de ne pas le regretter plus tard! Je suis allée plus souvent à la plage dans les deux dernières semaines que dans les deux dernières années! J’envoie poliment mon budget chez le djable en shoppant pour un barbecue. Je vais aussi me ruiner en essence, crème solaire, lame de rasoir et robe d’ici le mois d’octobre!
Ce format-ci serait parfait! Facile à ranger et pratique!
Oui c’est épuisant. Oui ça coûte cher. Pour être parfaitement honnête par contre, je n’envie absolument pas ces régions qui ne connaissent qu’un côté de la médaille! Nos quatre saisons ont toutes leur charme… À part peut-être le printemps qui, dans le fond, n’est plus maintenant qu’une extension à l’hiver dont personne n’a envie ni besoin! J’adoooore les couleurs de l’automne. J’aime les premières neiges et les fêtes familiales et entre amis qui suivent. J’aime les journées de tempête qui me permettent de rester au chaud, de me rouler dans une couverture avec un café ou un thé et ne rien faire! J’aime quand la neige est enfin fondue et que le vert commence à reprendre le dessus. Et j’adoooore me perdre sur une plage, nager dans l’océan et voir ma peau devenir juste presque slightly moins pâle!

L’être humain est fait ainsi… Pour pouvoir vraiment apprécier une chose, on doit connaître son opposé. L’été sans l’hiver ne serait pas aussi agréable. Y’a quelque chose about l’été qui me fait réfléchir à propos de ce que j’aime et que je n’aime pas. À ce que je veux vs ce dont j’ai besoin. Et vous savez ce qui en ressort dans le fond, c’est que j’aime l’été parce que c’est réellement synonyme de bons temps avec de bons chums! Mes étés ne seraient rien sans vous! Merci de me suivre dans mes idées folles de dernière minute. Luv you guyz!! (UGH! Why qu'on a pas de group pic à la plage... Nath! Get to it now! ;-) )


So… anyone qu’est down pour aller à la plage ce soir?
Shotgun Godin

Saturday 11 July 2015

Compte-rendu 3/7 - Cumberbatch of Movies

 La troisième édition de mes compte-rendus du #CumberbatchOfMovies project. N'hésitez pas à aller voir les autres blogpost sur le sujet: http://diaryofashotgun.blogspot.ca/2015/05/compte-rendu-17-cumberbatch-of-movies.html et http://diaryofashotgun.blogspot.ca/2015/05/compte-rendu-27-cumberbatch-of-movies.html

2009 – Burlesque Fairytales – Drame/Thriller, 83 min
                Ce film a comme toile de fond les années 30, donc l’arrivée de la Deuxième Guerre mondiale. Un groupe d’aristocrate se rend au théâtre sous invitation pour voir Burlesque Fairytales. Cette pièce en est en fait plutôt cinq qui abordent les thèmes universels de l’amour, la mort, la perception des autres et de soi, la force des opposés et la création de la vie. Au départ, les invités se réjouissent des effets de la pièce mariant danse, magie, théâtre, illusion et autre forme d’art de scène. Plus le temps passe, plus ils trouvent les effets étranges et viennent à comprendre que ces actes contiennent plus que ce qui est perceptible au premier coup d’œil. Ce film est très artsy et pose un regard presque philosophique sur la façon dont on perçoit notre réalité. Pour un thriller, je trouve que ce fut plutôt long avant qu'on ressente le stress chez les personnages. On n'a commencé à voir les interrogations et l'angoisse qu'après avoir passé le cap des 50 minutes. Sur un film de 83 minutes, c'est énorme! Je peux par contre dire que le visuel est absolument grandiose!  J’ai particulièrement aimé comment nous passions de voir la pièce sur la scène à vivre le conte de fée comme s’il s’agissait d’un tout nouveau film. Pas étonnant que ce long métrage ait remporté toute sorte d’honneur au niveau de la cinématographie!  
                Benedict Cumberbatch joue le rôle d’Henry Clark, père de trois enfants qui tente, tant bien que mal, à garder le contrôle sur ceux-ci en attendant l’arrivée de sa femme. Le retard de celle-ci le rend nerveux et le pousse à questionner beaucoup plus rapidement que les autres la raison de leur présence à cette étrange série de pièces. Il sera donc le premier à se rendre compte que quelque chose cloche… Bien qu’il soit nerveux pour la majorité du film, on le voit prendre plaisir durant les premiers contes de fée. Les éléments de magie et d’illusion le fascinent. On le voit donc d’abord stressé, puis il se détend enfin un peu alors qu’il se laisse emporter par le théâtre, pour enfin devenir anxieux et craintif pour le bien-être de ceux qui lui sont cher. Autre mention intéressante, le screenshot du film qui se retrouve ci-dessus le présente en compagnie de la femme qu’il a récemment épousée et mère de son fils, Sophie Hunter (je suis presque pas jalouse!). Je serai tellement déçue si leur garçon a un nom ordinaire!!!

2009 – Creation – Biographie/Drame, 108 min
Je dois admettre que je craignais ce film. J’avais peur qu’il s’agisse plutôt d’un documentaire alors je repoussais constamment le moment où j’allais le voir. Je n’avais définitivement rien à craindre. Loin d’être seulement un long métrage biographique, ce film raconte l’histoire d’un homme qui est hanté par ses décisions et son passé. Darwin savait que ses découvertes allaient à l’encontre des enseignements de la religion et il a longtemps hésité à les publier pour cette raison. Dans Creation, nous voyons le débat qu’il vit par rapport à la guerre entre science et religion mais on nous présente aussi le combat qu’un père mène contre la culpabilité qu’il ressent face au décès de sa première fille, Annie. L’histoire est racontée de façon intéressante et touchante et le film nous offre aussi de belles prises de vue du cycle de la vie et de l’évolution.
OK. Dire que je suis fan de Paul Bettany ne veut plus dire grand-chose à ce point-ci… Suffit de se demander : « Est-ce que cet acteur est britannique? » et si la réponse est oui, on peut donc présumer que je suis fan. Je l’ai découvert dans A Knight’s Tale puis j’ai continué à le remarquer dans A Beautiful Mind, Wimbledon, The Da Vinci Code et dans le Marvel Cinematic Universe. Il excelle dans le rôle de Charles Darwin et est venu me frappé right dans les feels à plusieurs reprises. Benedict, lui, incarne le rôle de son grand ami, Joseph Hooker. Il s’agit d’un rôle de soutien durant lequel il donnera son appui à Darwin face à la mise à l’écrit de ses découvertes et à se remettre sur pied quand sa santé lui fera défaut. Je ne pourrais paser sous silence son terrible facial hair… Pendant ses quelques minutes à l’écran, c’est tout ce que je voyais. S’en est presque dommage!

2009 – Small Island – TV movie: Drame, 180 min
Un autre film pour lequel je n’avais pratiquement aucune attente. Sachant très bien qu’il serait long, je craignais que ce soit un fardeau. Je me suis rassurée en me disant qu’au pire j’y verrais des paysages jamaïcains et que ça me rappellerait de bons souvenirs. Ce fut le cas alors qu’on faisait référence à des endroits que j’ai visités et que les lieux ont encore le même air rustique. Ce film raconte la vie d’Hortence qui rêve de partir de la Jamaïque pour vivre en Angleterre. On suit aussi, dans la mère-patrie, la vie de Queenie qui cherche par tous les moyens de demeurer à Londres plutôt que de retourner vivre sur la ferme familiale. Ces deux femmes durent se marier pour arriver à leurs fins et se retrouvèrent toutes deux dans un mariage platonique et sans passion. Ces deux histoires s’entremêlent dû à la Deuxième Guerre mondiale. Queenie se retrouve seul à Londres avec son beau-père alors que son mari Bernard est parti au front. Elle ouvrira ses portes pour loger des combattants et c’est ainsi qu’elle rencontra  Michael, l’homme qu’Hortence aime et qu’elle apprendra elle aussi à aimer. Puis elle rencontra et se liera d’amitié à Gilbert Joseph, l’homme qu’Hortence mariera. Hortence et Gilbert vivront d’ailleurs chez Queenie une fois arrivés au Royaume-Uni. (Worst résumé ever? Yeah… pas évident à décrire de façon brève mais complète!)
Dans ce film, Cumberbatch incarne le rôle de Bernard, le mari de Queenie. Son rôle était beaucoup plus important que je croyais au début donc c’était un plus pour l’expérience! Dès les débuts du film, il est clair qu’il est dévoué à cette femme mais que cette admiration n’est pas réciproque. Lorsque la tante de Queenie meure, elle accepte d’épouser Bernard afin d’éviter de retourner à la ferme familiale. Bien que Bernard est clairement dévoué à elle au début, une fois marié il devient rapidement à l’aise avec sa position d’homme de la maison. Confortable dans sa routine, il ennuie la pauvre Queenie qui voit plus grand. Il part à la guerre après qu’elle l’ait confronté face à son absence d’effort pour supporter la patrie. À son retour, bien plus tard dans le film, il est un homme changé. Il est rongé par le remord et la honte. Benedict est, comme toujours, absolument crédible dans son rôle. À croire qu’il est fait pour jouer des rôles d’époque des Grandes Guerres! Il est convaincant dans sa volonté de plaire au début puis on apprend à lui en vouloir de ne pas s’investir plus dans son mariage. À son retour, on croit au choc post-traumatique.

2010 – Four Lions – Comedie/Crime/Drame, 97 min
Cette comédie suit la vie de cinq (oui cinq) djihadistes qui vivent en Angleterre et désire prendre part à la guerre de terreur. La prémisse peut sembler lourde mais leur incompétence absurde rend le tout tordant! Ce qui est le plus agréable, c’est que ce ne sont pas que les cinq personnages principaux qui font preuve d’un énorme manque de compétence  mais plutôt TOUS les personnages! Les moments qui m’ont fait le plus rire étaient reliés aux opérations policières. Ce film est tellement quotable, ça ne fait presque pas de sens!! (F*ck mini Babybel et la confusion qui règne quant à la différence entre a bear, a wookie et a honey monster m'ont particulièrement fait rire!) Je n’étais pas du tout convaincue et j’ai été agréablement surprise!
                Benedict n’y occupe qu’un petit rôle, celui de négociateur. Il n’a pas beaucoup plus de 5 minutes de temps d’écran mais oh comme il m’a fait rire! Quand j’ai mentionné que TOUT LE MONDE est incompétent, il en est un des meilleurs exemples dans ce film! On peut lire le stress, l’espoir puis la panique se remplacer tour à tour dans son visage. Brilliant!

2010 – Van Gogh: Painted with Words – TV movie: Drame, 80 min
Worst poster ever? Worst poster ever!
                Ce TV movie raconte la vie difficile qu’a vécue Vincent Van Gogh. Cet artiste n’aura malheureusement jamais eu la chance de savoir à quel point son art a marqué l’histoire. Ce film cherche à faire encore plus qu’à parler des réalisations de l’artiste ou de ses problèmes mentaux, il cherche à représenter les relations que l’homme a entretenu avec ses proches, tout particulièrement son frère Théodore qui a été son confident et son plus grand ami. Ce qui est particulièrement intéressant est que le script de ce film a été entièrement monté à partir des correspondances que Vincent entretenait avec Théo ainsi qu’avec ses parents et d’autres artistes. Tout ce qui est dit a réellement été mis à l’écrit!

                Benedict y incarne le rôle principal, celui de Vincent. Il a été difficile pour moi d’évaluer sa performance dû à la nature du texte avec lequel il travaillait. La chose qui m’a le plus frappé est la façon dont les acteurs regardaient directement la caméra de façon régulière. On n’est tellement pas habitué à ce genre de faux-pas. Cette technique rendait la performance plus intime. Les textes rendus n’étaient, après tout, destinés qu’à une seule personne. On peut quand même lire sur l’acteur la transformation que l’auteur de ces lignes a vécu, donc encore une fois good job! Van Gogh lui-même a mis sur papier qu’il savait trop bien que son talent ne serait probablement reconnu qu’une fois décédé. Une ligne dans le film l’exprime clairement : « People pay a lot for the work when the painter himself is dead. » J’aimerais que Doctor Who soit vrai et que Vincent, grâce à la bonté d’Amy, aurait su à quel point ces œuvres sont aujourd’hui reconnues à travers le monde!


Eh bien ça y est pour la 3e édition de mes compte-rendus! Je me rapproche rapidement du moment où je l'ai enfin découvert. Plus qu'un long métrage avant le début de la première saison de Sherlock! Au moins, des titres qui suivront la télésérie, je n'en aurai vu qu'un.

Durant mon 4e compte-rendu, vous retrouverez:
- Le drame Third Star;
- La première saison de la télésérie Sherlock;
- Le drame biographique The Whistleblower;
- Le thriller d'espionnage Tinker Tailor Soldier Spy; &
- Le drame de guerre War Horse.

À la prochaine!
Shotgun Godin

Tuesday 7 July 2015

Je peux maintenant mourir heureuse!

Mardi 7 juillet 2015, je ne suis encore pas entièrement remise de tout ce que j’ai vécu durant la fin de semaine dernière. Quelle extraordinaire expérience que de partir seule pour un concert! Je ne me serais jamais vu faire une telle chose il n’y a de cela que quelques mois passés. (Good job moi!!!) Samedi matin, lorsque je me suis levée et préparée pour prendre la route, je n’avais aucune idée de ce que cette journée me réservait.

Arrivée à l’île, je me suis immédiatement dirigée vers la maison de mon parrain, Eric, où toute la famille m’attendait. Chantal m’a offert un léger dîner avant qu’on se dirige tous sur leur deck. En bas se trouve leur toute nouvelle piscine fraîchement installée. Quand je dis fraîchement, je ne pèse pas mes mots. Comme Eric ne faisait qe de finir de la remplir, l’eau n’avait pas vraiment eu chance de se réchauffer et n'était qu'à 17°C. Est-ce que de l’eau froide va m’arrêter de pouvoir profiter de la sensation d’apesanteur que me baigner me procure? Hell no!! Tu rentres d’un coup et tu oublies ça très rapidement!! Ou presque… C’était quand même très agréable de me baigner avec les enfants. Et en plus, grâce à la direction du vent, j’ai pu écouter le soundcheck de Dallas depuis la piscine. Je savais donc qu’il allait jouer The Grand Optimist durant le concert!
On sort peu de temps après et Chantal propose qu’on se dirige vers le Waterfront pour de la crème glacée, se promener un peu et peut-être même aller souper. Je gare donc ma voiture au Glendenning hall (comme j’ai encore ma parking pass de la semaine précédente) et j’embarque avec eux jusqu’au site du concert. Alors que je suis dans une boutique à regarder les objets insolites qu’ils vendent aux touristes, je lève mon regard vers la vitrine et je fige… *GASP* Dallas Green est là, droit devant mes yeux!!! (Ce qui est le plus drôle, c’est que ce n’est pas lui que j’ai reconnu en premier mais plutôt son guitariste Dante Schwebel. Plutôt ironique car ce dernier est totalement passé inaperçu, à part pour moi dans le fond, lorsqu’il s’est mêlé à la foule pour voir la performance de Joel Plaskett. Ok fin de parenthèse qui prouve un peu trop clairement comment obsessed je suis avec le band!) Imaginez l’image. Je suis devant une fenêtre, figée et je porte un chandail qui affiche fièrement la face de Dallas… Ils ont dû rire!!! Enfin, je sors de ma torpeur, me rapproche d’Eric et sa famille et je retrouve mes esprits pour leur expliquer ce qui vient de m’arriver.


MAIS ÇA NE FINIT PAS LÀ!!! Je n’ose pas l’approcher. J’ai cette idée stupide (ben pas vraiment stupide, juste dull) qu’en tant que fan, je me dois de respecter le fait que ces artistes ont droit à leur temps libres sans qu’on ne les dérange sans cesse. Je m’avouais donc vaincu alors qu’un passant arrête et demande une photo. OK! Si lui l’a fait, je peux le faire… COME ON SHOTGUN!! Tu vas le regretter forever autrement! Mais là Dallas et son fan sont entrés dans une grande discussion qui ne semble plus finir. Je ne veux pas les interrompre. Surtout parce que je tuerais pour être à la place de ce gars et que, être à sa place, je ne voudrais pas qu’on interrompe ce moment. Exaspérée, c’est ma filleule de 11 ans, Janika, qui est allée lui demander *facepalm* et je la cite : « Excuse me sir, my godmother would like to take a picture with you but she is too nervous to ask… » OK.. de 1) AAAAAAAHHHHHHH!!! De 2) MEEEEERRRRRRCIIIIIIII!!! Il a été adorable! Il s’est approché et m’a dit que je n’avais pas à être nerveuse. Je lui ai répondu que c’était plus que je ne voulais pas le déranger sur son temps libre. Il m’a répondu que c’était fine, m’a serré la main et m’a demandé mon nom. Je me suis donc présentée à quoi il m’a répondu « Nice to meet you, I’m Dallas. » Ça m’a tout pris pour empêcher que mon sarcasme naturel ressorte avec un « No shit?!? ». Au lieu de cela je n’ai rien trouvé de mieux à dire que « of course you are!! » *Double facepalm* Il a répondu qu’il aurait trouvé bizarre de ne pas se nommer comme je l’avais moi-même fait. Nous avons donc pris 2-3 photos, je l’ai remercié puis il a poursuivi sa route et j'ai été acheté une grosse crème-glacée à Janika!
AAAAAAAAHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!
Nous sommes allés souper puis nous avons marché la rue Victoria qui est fermée aux voitures durant l’été. On y a joué deux parties de dames et ensuite il était temps de revenir au waterfront pour que je puisse assister à mon concert. J’ai un peu honte d’avouer que je ne me souviens pratiquement pas du premier groupe qui est monté sur scène, Paper Lions tellement les deux autres spectacles m’ont abasourdi! Joel Plaskett était plein d’énergie et depuis j’ai eu grand plaisir à découvrir ses autres chansons. Elles sont excellentes, mais quel show il donne live! 


Puis City and Colour ont pris la scène juste après le couché du soleil. Je croyais que la playlist serait essentiellement la même que lorsque je les avais vu en mai 2014 et j’étais bien heureuse d’avoir tort! Dès les premiers sons de la batterie, je savais que j’aurais droit à quelque chose de différent comme ils ont commencé avec Of Space and Time! Je ne me souviens plus trop de l’ordre précis mais voici ce qu’il nous a chanté :

-          Of Space and Time
-          Lonely life
-          We Found Each Other in the Dark
-          The Grand Optimist
-          Silver and Gold
-          As Much as I Ever Could
-          Waiting...
-          Sleeping Sickness
-          The Girl
-          Thirst
-          FragileBbird
-          Sorrowing Man
-          Comin Home*
-          Two Coins

J’étais plutôt heureuse que les chansons qui me portent la larme à l’œil ne faisaient pas parti de la playlist. Les titres Body in a Box, Little Hell, In the Water I Am Beautiful ou The Grace viennent me chercher à tout coup donc ça m’a sauvé d’une drôle de situation. Notion toute spéciale (d’où l’astérisque) à Comin Home durant laquelle Dallas a aussi chanté le refrain de This Could be Anywhere in the World, LA chanson qui m’a fait découvrir Alexisonfire lors de mon secondaire! L’effet que ça a eu sur moi, je ne peux même pas le décrire. J’ai des frissons juste à m’en rappeler! La VIP section était pas mal cool et je me suis acheté encoe pas mal trop de merch, c'est juste plus fort que moi. Quelle journée vraiment!!!
VIP treatment bitches!!
Juste une cagoule pi un t-shirt pi un poster... Rien là voyons!
Le reste de ma fin de semaine a été tout aussi remarquable mais bon, ce texte est déjà bien assez long et crie HARDCORE FANGIRLING donc ce n’est plus la place pour parler de thunderstorms ou de jeux vidéos entre bons chums! Merci pareil everyone pour un fin de semaine épique!

Maintenant je vais essayer de reprendre contrôle sur moi, me calmer et continuer à avoir un été kickassÀ la prochaine :-)
Shotgun Godin  

Saturday 4 July 2015

Jeux de l'Acadie part2

Je l’avais promis donc le voici : Un texte pas mal plus éloquent sur ma première expérience aux Jeux de l’Acadie! Quand j’étais à l’école primaire, j’ai participé à plusieurs reprises aux Jeux régionaux en tant qu’athlètes dans les disciplines individuelles et dans les équipes de soccer et volley-ball. Nous ne nous sommes jamais classés pour la finale de Jeux par contre alors ce n’est qu’à titre de bénévole que j’ai enfin pu y prendre part la semaine dernière.

Es-tu un renard?
Il n’y avait pas que moi qui faisait sa première apparition aux Jeux à l’Île-du-Prince-Édouard, la discipline à laquelle je participais en était elle aussi à sa première parution : La discipline d’improvisation mixte! Je dois admettre que j’étais un peu nerveuse quant à sa parution sur l’île. L’impro est déjà pas mal bien ancré dans la majorité des régions au NB donc cette disposition aurait, de mon point de vue, été plus logique. Nous avons eu des accrochages, surtout causé par un imprévu qui a complètement transformé l’horaire. Heureusement, nous avions une belle équipe de bénévole en provenance du NB, mais une mention spéciale à l'équipe de bénévoles de l’île qui nous a offert un grand support. C’était un plaisir de travailler avec vous et de pouvoir vous compter des nôtres dans la grande famille qu’est la communauté improvisatrice.

Sept équipes se sont présentées à Charlottetown pour la compétition amicale. Les régions Madawaska-Victoria (MadVic), Restigouche, Chaleur, Péninsule-Acadienne (PA), Kent, Sud-Est et de l’Île-du-Prince-Édouard (IPE) étaient représentées par des équipes de jeunes dynamiques et passionnés. Les matchs se sont tous bien déroulés et nous avons eu droit à d’excellentes performances. Les joueurs et entraineurs étaient tout aussi agréables dans l’arène qu’en-dehors! Nous avons joué un match spécial avec deux équipes constituées des membres de l’équipe d’officiel et des entraineurs et on pouvait clairement constater qu’une belle chimie s’était créée entre tout ce beau monde. J’ai d’ailleurs participé à ce match en tant que joueuse et oh comme j’ai aimé ça! Méchant fun!

Fallait je pose cecitte pour que moi-même j'arrive à y croire!

Nous avons eu beaucoup de temps libre durant les trois jours de tournoi et ça nous a permis de découvrir la région de la capitale provinciale. Notre journée de samedi a été bien occupé avec une première sortie chez Cow’s et Boom Burger (oui oui, dans cet ordre précis). Une fois notre faim satisfaite, nous sommes allés marcher le long du waterfront dans le vieux Charlottetown. Quel bel endroit pour faire du tourisme!! C’était tellement agréable! On en a ri un coup et on en a pris des photos!! Dimanche s’annonçait plus relax alors qu’on n’avait pas d’autres plans que manger. Nous sommes allés au Boston Pizza et ça été un des meilleurs moments de la fin de semaine. Bravo et merci à Josh pour nous avoir enduré et offert le meilleur service ever! #PrayForJosh




Enfin, lundi est arrivé et les derniers matchs ont eu lieu en matinée. L’après-midi a été consacré au préparatif pour la grande finale pendant le gala culturel. Nous savions que la finale se déroulerait devant au moins 1200 personnes puisqu’il s’agissait du nombre d’athlètes participants aux jeux. Il fallait donc que tous les joueurs ainsi que moi-même passions au travers d’un soundcheck puisque nous étions tous équipé d’un micro sans-fil. Les jeunes ont rapidement été briefés sur la façon dont ils pourraient mettre leur micro en sourdine pendant les caucus et lorsqu’ils ne sont pas en jeu, même chose pour moi. Ils ont tous fait ça comme des pros! Pas d’oubli d’ouvrir ou fermer le micro et un niveau de jeu élevé! Vraiment chapeau aux délégations Restigouche et Sud-Est.



Une excellente première expérience. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire le tout. Toute mes félicitations à notre podium : Bronze : Chaleur / Argent : Restigouche / Or : Sud-Est. Ces honneurs sont hautement mérités! Une autre mention spéciale à l’équipe Chaleur qui s’est aussi mérité la bannière de l’esprit sportif pour la discipline d’improvisation mixte.


Un gros merci à toutes les équipes pour votre énergie, votre écoute et votre joie de vivre! J’espère avoir la chance de vous revoir tous l’année prochaine à Caraquet pour la deuxième édition du volet d’improvisation aux Jeux de l’Acadie!

Shotgun "Mme Fusil" Godin

Thursday 2 July 2015

Diary of a Shotgun célèbre son 1er anniversaire!

Wow! Je ne pouvais faire autrement que d’écrire un 3e blogpost cette semaine comme je ne m’étais pas rendu compte que ça fait maintenant un an que je me suis créé un blogue! Eh oui! Mon premier post est paru le 30 juin 2014, c'est fou non?! Un an à mettre à l’écrit des pensées bizarres, à parler de mes intérêts, à m’ouvrir à vous et surtout à moi-même.

Les feux d'artifice un peu partout hier servait clairement à célébrer cet événement d'envergure!
J’avais deux buts lorsque j’ai décidé de me mettre à écrire un blogue. Le premier était de me remettre à écrire en français standard. Mes seuls écrits n’étaient souvent que des messages sur facebook ou des texts dans lesquels je ne surveille que trop peu mon orthographe. Je trouvais qu’il m’était devenu difficile de mettre mes pensées à l’écrit quand j’essayais de monter des lettres de présentation pour postuler sur un emploi quelconque. Je me rends compte maintenant que d’écrire de façon régulière aide beaucoup à développer encore plus mon vocabulaire! Le français est une langue riche et complexe. Mais elle est tellement belle! C’est par ces petits gestes que je la garde en vie en moi!

Mon deuxième objectif était d’apprendre à me connaître. Je souhaitais mettre à l’écrit des choses que je n’osais pas nécessairement dire. Une sorte de thérapie dans le fond mais avec un auditoire illimité! C’est fou pareil. Ce qui ne se voulait qu’une espèce de journal ouvert m’a permis de faire beaucoup de progrès sur ma personne. Je me connais mieux maintenant qu’il y a un an. Je reconnais que j’ai encore beaucoup de travail à faire sur ma personne afin d’être encore plus à l’aise avec qui je suis mais je sais que je me dirige dans la bonne voie. Je me donne de nouveaux défis et, ce qui est vraiment incroyable, je les relève! (enfin, la majorité du temps oui!)…


Ça peut sonner égoïste, mais je ne fais pas ceci pour mes lecteurs. C’est 100% pour moi que je me force à écrire deux fois par semaine. Le fait que vous me suivez et que vous lisez ceci, ce n’est que du surplus. Merci énormément de me suivre! Oui je le fais pour moi, mais le fait que vous m’accompagnez dans cette drôle d’aventure rend le tout encore plus motivant! Ça me donne moins l’impression d’être en train de parler à un mur héhé!

Mais oui, un immense MERCI!!! On se lance pour une nouvelle année maintenant!
Shotgun Godin