Saturday 8 August 2015

Compte-rendu 4/7 - Cumberbatch of Movies

                James a 29 ans. Il est atteint d’un cancer terminal et sait qu’il ne lui reste que trop peu de temps à vivre. Pour célébrer sa vie et se créer de nouveau souvenir avant que son corps ne le lâche pour de bon, il part avec 3 de ses amis Davy, Miles et Bill. Ce voyage de camping leur servira, entre autre, à se ressourcer mais aussi à évaluer où ils en sont tous avec leur vie et les choix qu’ils ont fait. C’est à propos de vivre une expérience, tout en vivant un deuil profond.
                Cumberbatch est James. Il doit marcher à l’aide d’une cane et se fit à ses médications pour tenir le coup. Malgré cela, il ne s’empêche pas de profiter des moments qu’il passe avec ses chums pour boire un coup et même essayer des drogues alternatives (lire ici un ou deux joints). Il vit lui aussi un deuil puisqu’il doit accepter son départ hâtif alors que, de son point de vue, ses amis sont en train de ruiner leurs vies respectives. Il leur en veut mais s’en veut encore plus à lui-même pour avoir ce genre de réflexion. Le personnage à qui Benedict donne vie est un jeune homme brisé qui n’a que pour seul espoir de profiter de ces quelques moments qu’il lui reste en bonne compagnie. J’aurais dû prévoir plus de kleenex!!! 

2010 – Sherlock Series 1 – Téléséries: Crime/Drame/Mystère, 3 episodes x 90 min
J’ADORE cette série! Mon seul problème avec celle-ci c’est que dès que je la commence, je ne peux plus m’arrêter. Il faut toute que je la vois dans les plus brefs délais et j’en redemande. C’était ma première fois avec mes tous nouveaux blu-ray. Je suis même allée jusqu’à écouter les extras afin de voir comment Mark Gatiss et Steven Moffat en sont venus à créer ce qui est ma série préférée. J’ai aussi écouté l’épisode pilote pour la première fois et j’ai trouvé vraiment intéressant l’idée de pouvoir comparer celui-ci au premier épisode « A study in pink ». La version finale est tellement mieux conçue autant au niveau visuel qu'au niveau du set et du acting. C’était vraiment intéressant de pouvoir constater l’évolution du processus créatif. Notons aussi la GRANDE amélioration de la fin de l’épisode. Beaucoup plus intéressant de voir Sherlock aller de son plein gré rencontrer le meurtrier!
                Benedict y joue le rôle principal (duh!) et est accompagné avec brio de Martin Freeman donc all of the SQUEEEEEE!!!!! J’ai découvert Cumberbatch grâce à cette série et je suis immédiatement tombée sous son charme. Je la réécoute et je comprends pourquoi. Il a beau joué un rôle condescendant, hautain, clairement Asperger, il reste néanmoins absolument charmant! Il faut dire que la performance de Freeman aide à le rendre encore plus agréable. J’étais persuadée que ce rôle avait été écrit pour lui et j’ai été agréablement surprise d’apprendre qu’il est le seul à avoir reçu le script et à avoir passé une audition. Mon seul regret : Les deux acteurs sont tellement en demande qu’il me faudra encore attendre tellement longtemps avant de pouvoir enjoyer la 4e saison.

2010 – The Whistleblower - Biographie/Crime/Drame, 112 min
Basé sur des faits réels, ce drame biographique est venu me puncher dans les feels à plusieurs reprises. Ce film raconte comment une policière, Kathryn Bolkovac, qui a perdu la garde de sa fille se voit offrir un nouvel emploi au sein des nations unis pour aider la Bosnie à se remettre sur pied après la guerre. Ce qu’elle y découvre, alors qu’elle gravit rapidement les échelons au sein de l’organisation, est plus que dérangeant et met en péril sa vie et celle des gens qu’elle tente de protéger. Les images de ce film sont puissantes et dérangeantes. Ce n’est pas un film pour les cœurs sensibles.
Benedict n’y joue qu’un petit rôle. Il est le supérieur de Kathryn et est plutôt creepy dans la manière qu’il interagit avec elle. Borderline sexual harassment. La seule chose qui est digne de mention est qu’il incarne un américain et que c’est donc étrange de l’entendre étouffer son accent britannique pour être convaincant. Ce qui vaut la peine d’être souligné, c’est la performance hors pair de Rachel Weisz. Elle véhicule tellement d’émotion mais la plus fragrante est la frustration face à son impuissance dans un système rongé par la corruption. J’aime les films qui me font vivre quelque chose, mais celui-ci m’a fait vivre du dégoût, de la frustration et m’a fait perdre une partie de foi en l’humanité.

2011 – Tinker Tailor Soldier Spy – Drame/Mystère/Thriller, 127 min
J’avais déjà vu ce film en préparation pour notre traditionnelle soirée des Oscars. Je dois par contre admettre que je n’en avais pas retenu grand-chose. Je n’étais pas dans le mood pour un film qui demandait une attention soutenue. J’ai quand même accepté de le voir parce que tout le monde que j’ai ever aimé et leur mère sont dans ce film-là! Il y a un traitre au MI6, mais de qui s’agit-il? Smiley est demandé de sortir de sa retraite pour enquêter sur cette situation.
Benedict y occupe un plus grand rôle que ce dont je me souvenais. Il est, en quelque sorte, l’assistant de Smiley (Oldman) dans cette opération. Il doit se faufiler dans les bureaux pour en sortir des documents et recueillir des informations sur les quelques suspects que Smiley a identifié. Il est bon mais on oublie facilement sa performance quand il est entouré de tellement de stars! Colin Firth pi lui dans la même scène!! *melts* Mais oui, les performances de Tom Hardy, John Hurt, Mark Strong, Toby Jones, Ciaran Hinds ne peuvent être passée sous silence. Excellent film à écouter quand t’as le bon mindset et que tu es prêt à lui offrir ta pleine attention!

2011 – War Horse – Drame/War, 146 min
War Horse est un film qui a pour toile de fond la Première guerre mondiale (un de plus un de moins, ça change quoi dans le fond!) Albert Naraccott sauve sa famille de l’expulsion en entrainant un cheval entêté qu’il baptisa Joey afin qu’il laboure un champ à temps pour les semences. Suite à une tempête, les plans sont perdus et son père n’a d’autre choix que de se servir de la guerre comme opportunité pour revendre Joey à la cavalerie et se défaire de ses dettes. On suivra le périple de ce cheval qui changera à plusieurs reprises de propriétaires et nous suivrons aussi Albert qui s’enrôle dans le but de retrouver son fidèle "ami". 
I think I just died... It's over sorry...
*Spoiler alert… Je ne puis faire autrement pour le bien de ma critique*

Benedict y joue le rôle du major Jamie Stewart, le supérieur du capitaine Nicholls (Tom Hiddleston *ALL OF THE SWOON!!!*) qui s’est procuré Joey de la famille Narracott. On ne les voit que trop brièvement alors que la guerre fait ce qu’elle fait de mieux, détruire des vies… Ce film est complètement farfetched. Son atout majeur est la représentation de la guerre de la Somme et de la vie dans les tranchées. Autrement, ma réaction est vraiment WTH?! C’est quoi ce film de malédiction de cheval là que dès que tu le touches tu es automatiquement doomed… Je crois qu’il s’agit du premier film sur cette liste qui m’a officiellement déçue. Je m’attendais à beaucoup mieux.

Durant mon 5e compte-rendu, vous retrouverez:
- Le drame Wreckers;
- La télésérie Parade's End;
- La deuxième saison de la télésérie Sherlock;
- Le premier paru dans la trilogie The Hobbit: An Unexpected Journey; &
- Le (très) court métrage Electric Cinema: How to Behave.

À la prochaine!
Shotgun Godin

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