Ça ne va
pas très bien mes affaires. Je savais que le mois de septembre allait être dur
sur moi mais jamais à ce point-ci. Vraiment, en ce moment, j’écris ces lignes
et me demande pourquoi je le fais! Avez-vous déjà ressenti ce drôle de feeling quand rien ne vous tente. Je
suis assise devant mon ordinateur et je tente de me forcer à écrire mais rien
ne me vient. Je crois officiellement avoir activé une sorte de mode autopilote.
Ça m’a
vraiment frappé ce matin. Je conduisais en route pour le travail et je me suis
rendue compte que j’étais déjà rendue à Cocagne. Je ne pensais à rien en
particulier, je ne chantais pas avec mes albums qui jouaient dans la voiture,
je conduisais: ni plus ni moins. Je n’ai AUCUN souvenir de la route. Je ne sais
pas à quelle vitesse je roulais, je ne sais pas par quel miracle je n’ai pas
manqué ma sortie pour suivre la 11 direction nord. C’est freakant quand on y pense. J’ai toujours pris plaisir à conduire
mais dernièrement, c’est juste un réflexe, une façon de me rendre à l’ouvrage.
En revoyant
mes blogpost des deux dernières années, je me rends compte que j’ai ben de la
misère avec le mois de septembre. Je ne comprends pas trop pourquoi mon énergie
devient si basse en ce temps-ci. Je sais que je ne suis pas la seule non plus.
Je me suis coincée moi-même dans un state
of mind qui fait que même les activités que j’aime (la lecture, écouter un
film, même l’impro FFS) me puent au nez en ce moment. J’essaie de me forcer à
sortir, à faire des choses mais ça s’en vient difficile de prétendre d’être en
forme ou d’être heureuse. Vraiment, depuis quelques semaines, je ne veux que
dormir et manger. Je commence à m’inquiéter un peu pour être honnête.
Je suis
épuisée. Professionnellement et personnellement. J’attends des changements qui
n’arriveront pas d’eux-mêmes. Je ressens trop d’anxiété quand je pense au bureau.
Il faut que je me conditionne à vivre un jour à la fois. Mais avec nos nombreux
meetings, le déménagement dans nos nouveaux locaux et le lancement du nouveau
programme de division des déchets… C’est pas mal plus facile à dire qu’à faire.
Du côté personnel, well je commence à regretter de ne plus aller au gym. L’activité
physique me rendait de bonne humeur grâce à l’endorphine en plus de me
permettre de travailler sur moi-même. C’est décourageant de voir le gain de
poids que j’ai eu dans les derniers mois. Mon horaire est all over the place et, que j’aurais demeuré membre ou pas, ça ne
changerait rien présentement. On va se croiser les doigts pour que notre
simili-gym soit ajouté rapidement à nos nouveaux bureaux au travail. D’ici là,
je vais essayer de faire ce que je peux à la maison. Ça sera déjà ça! On verra
à quel point je réussirai à trouver la motivation nécessaire pour le faire.
J’en
profite présentement, tandis que je suis motivée assez pour écrire, je vais m’y
mettre et essayer de reprendre le rythme régulier de publication sur mon
blogue. Si je peux au moins retourner à cette routine-ci, ce sera déjà ça! Désolé
pour le post plutôt dépressif. Difficile de faire autrement quand c’est comme
ça que tu te sens. Je promets plus joyeux dans les jours à venir! Fake it ‘til you make it!
Shotgun
Godin
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