Tuesday 30 May 2017

Un retour dans les 90s

Il y a des moments dans la vie de toute personne où on ressent le besoin de reconnecter avec son passé. Ça se présente sous toute sorte de forme et sans aucun préavis. Il est venu un temps où je ne voulais que jouer à des jeux vidéo de mon enfance – allant du Super Nintendo, PlayStation au Gameboy. Depuis deux semaines, je reconnecte avec early-teen Shotgun en redécouvrant ces téléséries qui me plaisaient. Alors que quelques-uns ont très mal vieillis et m’ont forcé à abandonner le projet tellement ça brisait la nostalgie, deux titres sont restés très fort et je suis en plein processus de les binge-watcher.
Les 90s, amirite?
Du côté anime
Pokémon et Digimon ont été les deux séries qui m’ont permis de découvrir le monde du anime japonais. Il s’agit malheureusement de deux téléséries que je n’arrive tout simplement pas à regarder à nouveau sans cringer. Ce ne sont donc pas ces deux séries dont je vais parler ici mais d’une télésérie qui aura bientôt 20 ans – premier épisode a été diffusé en 1998. Cardcaptor Sakura a été une des rares émissions que j’écoutais religieusement dès qu’un nouvel épisode était diffusé sur Télétoon. Une des choses que j’ai le plus apprécié à redécouvrir cette série quelques années passés, c’était de l’écouter pour la première fois en japonais. Certaines subtilités étaient perdues dans la traduction – la façon dont on nomme les gens de façon formelle au japon par exemple qui a un indicateur très important quant au développement de relation entre certains personnages. Quelque chose que je n’avais pas vécu la dernière fois que j’ai regardé la série, c’est chanter les opening theme en français. Je suis encore surprise de les connaître par cœur depuis tout ce temps!
Pourquoi j’aime autant cette série qui, on ne se le cachera pas, est TRÈS axée sur un public plus jeune? Il y a une grande part de nostalgie c’est certain. Mais c’est plus que ça. La série compte 70 épisodes et chacun d’entre eux à sa raison d’être. Bien que l’action à proprement dit est répétitive – il s’agit quand même de capturer des cartes over and over again – la stratégie utilisée change constamment. Souvent, l’action de capturer les cartes est même secondaire au focus de l’épisode, préférant miser sur le développement de personnages et de l’univers en général. Les sujets abordés dans cette émission sont larges et touchent beaucoup de mes cordes sensibles. On y aborde la confiance en soi, tout d’abord, comme le personnage principal accepte que son rôle soit important pour le bien collectif mais reconnaît ses propres limites et apprend à travailler avec celles-ci. L’amour et l’amitié sont deux autres thèmes cruciaux au développement de l’histoire. Ce qui est d’autant plus important, c’est qu’il s’agisse d’une série qui présente des relations complexes entre ses protagonistes. Des amours non partagés, des amours impossibles, des relations s’insérant dans la réalité LGBTQ+, il y a de tout pour tous. Ce qui y est de toute beauté, c’est que rien n’est questionné. Le matériel sur lequel est basé la série est un manga qui fête son 20e anniversaire, et pourtant les personnages y font preuve de plus d’ouverture que bien des gens dans notre société en 2017. C’est à la fois inspirant et décourageant. J’aurais tendance à dire que c’est un guilty pleasure mais ce serait mentir. Je n’ai aucunement honte d’aimer cette série et je ne peux pas attendre à la sortie des nouveaux mangas et à l’arrivée de la nouvelle série en janvier prochain!
Maintenant pour du live action
Facile à voir que j’ai embarqué dans Cardcaptor il y a de cela près de 20 ans (mettons 18 par le temps que ce soit traduit et diffusé au Canada). Plus difficile à accepter que ce soit le cas pour l’autre TV show que je me suis donner comme objectif de revoir dans les prochaines semaines. J’ai tout de suite accroché sur Buffy dans mon jeune âge même si mes parents trouvaient que c’était tard et avaient peur que ce soit trop violent pour moi. Pffft !!! Est-ce qu’ils me connaissent même un peu ?!? Je me souviens même d’un moment en particulier avec eux. J’avais vu chez Papeterie Thériault à Caraquet (ouf, ça ramène des souvenirs) qu’un livre était disponible : Le Guide de la Tueuse – Je suis d’accord, ça sonne terrible. Vive les traductions françaises! C’était l’une des choses que j’avais ajouté à ma liste de Noël. On va se dire les vrais choses, quels parents achèteraient sans question un livre avec un tel titre à leur fille de 10 ans? Les miens n’ont pas réellement posé de questions mais ils ont feuilleté le livre attentivement avant de prendre la décision de me l’offrir. J’ai lu et relu ce bouquin à de nombreuses reprises – Il contenait toute sorte d’information sur l’univers de l’émission, les personnages et les acteurs qui les incarnaient, des images du set, des scripts, etc. C’était ma première expérience avec l’arrière-scène si on veut.
La série célèbre ses vingt ans cette année. Entertainment Weekly a d’ailleurs organisé une réunion des acteurs pour l’occasion. J’ai vu images et vidéos se promener sur les médias sociaux et ça m’avait un peu donné le goût de revoir la série. Juste pas assez pour joindre la parole aux actes par contre. Puis mon amie Amélie s’est mise à écouter pour la première fois et je me suis retrouvée jalouse d’elle. J’aimerais pouvoir revoir ces épisodes sans savoir ce qui va suivre, sans connaître les twists et les moments qui vont me détruire le cœur. C’est en en parlant avec elle et Mike que je me suis convaincue de les réécouter mais d’en plus écouter la télésérie Angel que je n’ai jamais vu. Je vivrai un peu de nouveauté tout en ayant ce bon feeling nostalgique en suivant la Scooby Gang! Cette série met en vedette des femmes fortes comme le fait typiquement Joss Whedon. Elle contient aussi des relations difficiles, parfois même questionnables et met en vedette un couple lesbienne – On dirait presque qu’il y a un thème ici. Les vampires et démons représentent souvent des étapes cruciales de la vie d’adolescents sous forme de métaphores qui viennent enrichir le récit. Rien de surprenant à ce que j’éclate en sanglot même si j’ai déjà vu à 4-5 reprises les finales de la saison 2 et 5, pour ne nommer que ces deux-là. Cette série est ce qui a commencé mon histoire d’amour avec Joss et pratiquement tous les acteurs qui y ont pris part. Je chérirai toujours le moment où Sarah Michelle Gellar a favoriter un de mes tweets! J’ai juste un peu freaker out… Juste un peu…
Le cast dans le temps...
Le cast aujourd'hui dans le cadre de la réunion d'Entertainment Weekly. Ils n'ont pas vieilli c'est fou! #RealLifeVampires
Donc si vous vous demandez ce que je fais de mes temps libres depuis quelques jours, plus besoin de chercher plus loin. Je revis avec un plaisir fou la fin des années 90!

Shotgun Godin

Tuesday 23 May 2017

#SauvonsLaGougoune

C’est à la suite d’une superbe fin de semaine à Grand-Sault qu’on peut mettre derrière nous l’improvisation au niveau secondaire pour quelques mois. La Gougoune Dorée, championnat provincial, vient de se terminer et MON DIEU que je suis heureuse que la fête de l'arène (Merci ImproNB pour le pun!) me permettait d’obtenir une journée de congé supplémentaire!



Sun, Beach & Drink - J'en ai profité de mon congé!

Le thème du tournoi était #SauvonsLaGougoune. Au départ, cette idée est venue du fait que le recrutement d’une école pour accueillir le tournoi était plutôt difficile. Il devenait crucial de trouver un endroit pour que le tournoi puisse avoir lieu. L’équipe de la Polyvalente Thomas-Albert a accepté le défi d’organiser le championnat provincial afin de sauver le tournoi. De façon un peu ironique, l’équipe a d’ailleurs fait face à plusieurs embûches tout au long du processus la plupart occasionnées par la rénovation de certaines ailes de l’édifice. Le proverbe de Cicéron dit « C’est dans l’adversité que se révèlent les vrais amis. » Improvisation NB peut donc se compter chanceux d’avoir l’appui du directeur de l’école, M. Pierre Morin, de l’entraineur de l’équipe, Eric « Tornado » Lavoie, ainsi que des parents et bénévoles de la région! Mission accomplie – Le tournoi a été un succès retentissant grâce à vous tous!
L'équipe hôtesse qui s'est rendu en finale!
De mon côté, j’ai vécu une expérience très rafraichissante. Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas pris part à un tournoi secondaire en tant qu’officiel mais non en tant qu’arbitre ou membre de l’organisation. En fait, je crois que la dernière fois que je n’occupais pas un de ces rôles remonte à Caraquet en 2009. Par conséquent, je n’étais que plus ou moins dans la mood au fur et à mesure que le tournoi approchait puisque je n’avais aucune préparation à faire. Je suis d’ailleurs très contente que d’autres aient pu prendre le rôle d’arbitre durant ce tournoi ce qui a offert aux joueurs et au public une expérience différente du tournoi de qualification. J’ai d’ailleurs énormément aimé voir les quatre arbitres à l’œuvre durant la fin de semaine. Bravo à vous tous pour vos solides performances!

Le côté positif de toute ceci, c’est que ça m’a permis d’occuper des rôles que je n’occupe que très rarement. J’ai été photographe, statisticienne, juge de salle et juge de ligne en fin de semaine! Ça peut sonner niaiseux, mais ça m’a tellement rendu heureuse! Ça me ramène à mes débuts quand je commençais tout juste à prendre ma place et que j’étais terrifiée à l’idée de faire une erreur. Ben non, je n’ai pas toujours été l’arbitre qu’on connait sous le nom de Shotgun! My god que j’étais gênée et stressée quand j’ai commencé! ANYWAY !!! Donnez-moi une caméra et je deviens une presque-artsy photographe amateur qui est trigger happy et dans la face du monde! Être juge de ligne me permettait d’être sur scène et profiter des temps morts pour danser et lâchez mon fou, ce que je me permets moins de faire en tant qu’arbitre. Faire les stats? Toujours aimé ça! Ça garde mon focus sur le jeu et me permet d’avoir un regard différent sur le match en cour comme j’ai de l’information supplémentaire devant mes yeux. Ça rend le tout un petit brin plus palpitant! (Ça change aussi l'angle des photos que j'ai prise - voir ci-dessous)
Ce fut un plaisir de prendre part à un autre tournoi. La gang d’impro est tout simplement la meilleure qu’il soit! Votre énergie, votre bonne humeur, votre talent, votre volonté d’aller plus loin et de toujours devenir meilleur… GUYS VOUS ÊTES AWESOME !!! Je ne saurais exprimer à quel point vous rendez ma vie meilleure par votre simple présence. Mon seul regret pour ce weekend est de ne pas avoir eu la chance de passer plus de temps avec vous tous. L’horaire était chargée dû à toute sorte de circonstance et donc nos temps libres en soirée étaient bien trop court. On se reprendra lors des prochains événements, comptez là-dessus!

Je ne peux passer sous silence quelques moments et inside:
- Quosse tu fais les jeudi soirs à Moncton?
- MC Lugger qui répète le chiffre des comptages au micro et qui me fait pleurer de rire!
- Parlant de pleurer, l'impro de pythagore pour laquelle j'étais juge de salle et je n'ai pu faire autrement que de mettre ceci comme seule et unique note:
- La solide performance de Zack Levesque lors de l'impro d'entrée à l'université en étant sur le spectre de l'autisme (enfin, je présume que c'est ce qu'il représentait). Tu m'as donné tellement de frissons man!
- Les Top 100 choses indestructibles sur la planète.
- Randy "Steve Harvey" Johnston!
- IMPRO ou IMPÔTS?
-  Assister à une victoire historique de Shédiac qui remporte leur première Gougoune! Vous êtes les héros du tournoi! Félicitations à vous tous!
Je sais que j'en oublie, je suis encore bine trop fatiguée pour faire 100% du sens de toute façon! Bon ben, asteur je peux relaxer jusqu’en septembre !!!
… Pourquoi vous riez? Qu’est-ce que vous voulez dire par « les Jeux »? … Un zèbre? Quosse qu’est le rapport d’un zèbre pi de l’impr…Oh….
OOOOHHHH !!!! Ah ben! On se revoit très bientôt de même!

Shotgun Godin

Saturday 20 May 2017

Ma job me fait faire toute sorte de choses...

Depuis que j’ai eu mon emploi en 2015, j’ai appris beaucoup sur la façon que fonctionne les services aux résidents. Émettre un permis de construction, créer des plans d’aménagement, la collecte des déchets… tous ces services semblent simple pour nos citoyens et c’est tant mieux pour eux. La réalité c’est que tout est calculé quand vient le temps de se servir des fonds publics! Qui aurait cru que le simple maniement et l’élimination des déchets pouvaient être si complexe? Pas moi en tout cas et j’avais tort! Il aura fallu que j’apprenne rapidement sur le tas. L’avantage, c’est que ça me permet aussi de vivre de toutes nouvelles expériences!
L’une des premières nouveautés que mon emploi m’a demandé de faire, c’est la rédaction de demandes de financement. Mon employeur était bien trop débordé par un imprévu qui pourrait mener à des procédures légales. Il a décidé de m’offrir une confiance aveugle puisque je n’avais jamais rédigé de telle formule auparavant. Pas juste ça, mais en plus la date limite pour soumettre la demande était la semaine suivante. Quand je dis qu’il a fallu que j’apprenne sur le tas. Contente que j’aie reçu le financement demandé sans conditions!

Quelque chose que je n’aurais jamais cru faire de mon vivant, c’est visiter des sites d’enfouissement (ce que les gens appellent généralement une « dump ») à travers l’Atlantique. J’ai aussi rapidement appris que tu ne parles pas de décharge ou de dump avec les gens du milieu !!! On est bien loin de l’époque à laquelle on mettait tout dans un trou et laissait la nature faire le travail pour nous sans trop penser aux conséquences. Les sites d’enfouissement sanitaires sont supervisés à l’année longue, coûtent des sommes exorbitantes pour être rendu sécuritaire pour l’environnement et doivent suivre de nombreuses réglementations qui ne peuvent être contenu que dans un document imposant. C’est d’ailleurs très impressionnant de voir de près comment ces installations sont opérées.
Je vous ai déjà parlé de mon tout premier voyage d’affaire à l’automne 2015 à la ville de Québec. Depuis je me suis promenée un peu partout à travers la province, je suis allée en Nouvelle-Écosse pour le Canadian Waste Symposium, des conférences d’une pleine semaine. Je risque fortement d’y retourner l’année prochaine, dans la province du Québec cette fois. Ces déplacements, je les effectue en voiture ou en avion lorsque la distance le requiert. Je connais le comté de Kent comme le fond de ma poche à force d’avoir visiter chaque communautés, aussi petite et isolée puissent-elles être, pour des présentations et/ou événements communautaires. La tout dernière des expériences de déplacement que j’ai vécu qui était complètement nouvelle pour moi, c’est conduire une cargo van. Ça peut paraître banal mais ça me semblait tellement ridicule que ce fut l’une des expériences les plus étranges que j’ai vécu sur la route, et on sait tous que j’en ai vécu de toutes les sortes! Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour se présenter à des ateliers avec tout l’équipement nécessaire.
Mon emploi à ses hauts et ses bas. Une chose est certaine, c’est loin d’être ennuyant!
Shotgun Godin

Tuesday 16 May 2017

La fête des mères avec ma maman

Vu la distance qui me sépare de ma famille, c’est bien rare que je puisse passer du temps avec eux lors d’occasion comme la fête des mères. Un concours de circonstance a fait que mes parents étaient en ville pour des rencontres la fin de semaine dernière. Je suis donc sautée sur l’occasion.

Je ne m’entends pas toujours très bien avec mon père, mais c’est plutôt le contraire avec ma mère. Je me sens comme si je peux lui parler de tout sans crainte qu’elle me juge ou qu’elle refuse de comprendre. Tout le monde s’entend mieux avec un parent que l’autre, c’est juste normal. C’est donc pour cette raison que je me suis dit que je devrais la sortir tandis qu’elle était à Moncton et que mon père avait des obligations ailleurs. Samedi matin, je suis donc passée la chercher à 8h30 à l’hôtel. Rien de bien fancy, juste une sortie chez Cora’s juste à côté pour déjeuner et on a fait du shopping dans le coin de Trinity avant que les meetings de mon père finissent.
Il est facile d’oublier tout ce que nos parents ont fait pour nous. Je suis dans la fin vingtaine et je vis ma vie comme je le veux, à mon rythme. Je n’aurais pas ce luxe, cette liberté si j’avais mes propres enfants. Je suis contente que mes parents ont eu à attendre jusqu’à leur trentaine pour pouvoir adopter ma sœur puis ensuite m’avoir. Ils ont eu la chance de vivre leur jeunesse avant qu’on leur tombe dans les bras. J’aurais de la difficulté à me passer de mon indépendance. Ça me fait réaliser qu’avoir une famille est un sacrifice. Je suis certaine qu’ils ne le voient pas de cette façon, mais c’est une réalité.
J’ai toujours pu compter sur ma mère depuis mon plus jeune âge et je suis extrêmement fière d’elle. Me mère est une femme coquette, rieuse, aimante et aimée. Elle adore voyager et passer du temps avec ses petits-enfants. Elle est nulle en technologie mais s’essaye quand même, ce qui s’avère souvent frustrant pour ma sœur et moi qui devons ensuite réparer ses erreurs. Elle a toujours été une force positive dans ma vie et m’inspire à faire preuve d’optimisme le plus souvent possible.

J’aime ma maman et je suis fière d’avoir pu passer un bon moment avec elle!

Shotgun Godin

Sunday 14 May 2017

Les "joies" du printemps

Je suis TELLEMENT contente de voir des couleurs qui ressortent. Le printemps a toujours été la saison que j’aime le moins parce qu’on y est pris sous la neige, la pluie et la bouète pour bien trop longtemps! En plus, on ne sait jamais trop comment s'habiller avec les nuits et matin frais et  à le soleil et la chaleur en après-midi. Je considère que le printemps n’arrive que lorsque les bourgeons éclosent, ce qui nous amène donc au mois de mai. L’été, de son côté, commence à la minute où les températures se stabilisent au-dessus des 15°C. On parle NORMALEMENT de juin. À quoi bon une saison qui ne dure qu’un mois?
Ma rue commence à avoir de belles couleurs enfin!
Comme si ces raisons n’étaient pas suffisantes, le printemps est maintenant synonyme de travail pour moi. Quand la neige est fondue, on planifie nos sorties et présentations à la job et j’écope de cet horaire de fou. Mes mois de mai et juin devienne une sorte d’enfer. Cette année, en plus, je me suis inscrite à un cours d’été en ligne qui signifie que je dois aussi faire des travaux hebdomadaires et des projets majeurs sur mon temps libre. Temps libre? Quel temps libre! Je me retrouve donc à travailler tous les mercredi et jeudi soirs pour les prochaines sept semaines. Ajoute par là-dessus des séances de cours à 4 reprises les lundis soirs et un examen un jeudi soir, ça te fait un horaire qui me donne la tête qui tourne.
Mon mois de juin - Considéré que j'ai des movie nights les mardi et vendredi... Yeah...
On va garder le moral et se dire que, dès l’arrivée de l’été, mes soirées seront enfin libres! Oui je travaillerai à quelques reprises les fins de semaine, mais rien ne m’arrêtera de me rendre à la plage après les heures d’ouvrage ou d’enjoyer le BBQ commun à improv house! Au moins les heures que j’accumule en faisant ce travail me permettra de prendre du temp off durant l’été et pour me rendre en Angleterre en octobre. Il faut tout simplement croire que je trouvais que c’était une bonne journée pour me plaindre la bouche pleine! Ça arrive à tout le monde.

Vivement la fin de juin et l’arrivée de l’été!
Shotgun Godin

Tuesday 9 May 2017

Mon rêve va bientôt se réaliser!

Oh god… OH DEAR GOD!!! C’est fait. C’est maintenant officiel. J’ai réservé mon vol, je ne peux donc plus reculer. Je ne me peux plus, je panique mais c’est une bonne panique. Les émotions se battent en moi pour ressortir : La joie, l’excitation, la peur… Je m’en vais à Londres!

Je me souviendrai probablement toujours des journées où nous allions chercher mon père à l’aéroport à Bathurst. Il revenait de ses typiques réunions pour les Scouts. J’étais trop jeune à l’époque pour réaliser comment incroyablement choyé il était de pouvoir parcourir le monde grâce à sa position au niveau national. Il a visité tellement de pays et a été accueilli à des lieux fermés au public ordinaire. Il était, en quelque sorte, un ambassadeur pour notre pays et donc s’est fait accueillir par de la royauté en Thaïlande et au Maroc pour ne nommé que ces deux pays. Une carte du monde était affichée dans la chambre de mes parents et quand il partait, ma mère nous montrait à ma sœur et moi où mon père se rendait. Malgré cet aide visuel, je ne comprenais toujours pas trop l’ampleur de tout cela. Encore aujourd’hui, j’ai de la difficulté à m’imaginer que les Scouts, oui les Scouts, lui ont permis de faire toutes ces découvertes. Il est allé à de nombreux autres endroits dont en Carthagène, en Norvège et à Hong Kong, ceux dont je me souviens off the top of my head.
Baden Powell est originaire du Greater London, c'est donc logique que mon père s'y est rendu.
L’un des lieux qu’il a visiter qui m’a toujours intrigué, c’est l’Angleterre. Je ne sais pas exactement ce qui m’a accroché : l’architecture, la royauté, l’histoire en général… Mais je me souviens que je pouvais passer des heures à être assise à regarder les photos de son voyage. Je me suis dit que je voudrais voir ce pays un jour. On peut donc dire que ça fait longtemps que ça se brasse. Plusieurs années plus tard, j’ai découvert tant de films et téléséries qui mettaient Londres en arrière-plan, ça ne faisait que m’encourager encore plus à enfin voir, de mes propres yeux, cette ville qui me fait rêver. Mon père y est retourné avec ma mère et un couple d’amis il y a de cela quelques années et je n’ai jamais été aussi jalouse que pendant ces 10 jours. À leur retour, voir les photos, les souvenirs qu’ils nous ont rapporter, les anecdotes, ma tête ne voulait plus arrêter de tourner. J’allais mettre les pieds en Angleterre un jour et ça faisait mieux d’être dans un futur assez rapproché!

Le temps a passé, ma vie a changé boute pour boute et, alors que je planifiais m’y rendre à l’été 2014, mes plans sont TRÈS rapidement tombés à l’eau. J’ai fait mon deuil de cette aventure qui ne prenait toujours pas son envol assez vite parce que j’avais bien d’autres choses à quoi penser. Cet automne, je me suis mise à y repenser. Avec un emploi stable, et sachant très bien que j’aurais des paiements en moins à partir de l'année prochaine, je planifiais y aller, toute seule s’il le fallait, au printemps-été 2018. C’était dit haut et fort, je me devais de le faire pour que ça arrive. Sauf que…
Voilà qu’une amie vient à parler de vols vraiment abordables pour s’y rendre cet automne. Ah… Est-ce qu’elle est sérieuse? Man… Elle l’est! Qu’est-ce que je fais? Est-ce que je me lance? Est-ce que j’en ai les moyens? Est-ce que c’est raisonnable? Réponses faciles : GO. OUI. PEUT-ÊTRE. NON. Pas grave, quand est-ce que tu t'es arrêté de faire quelque chose de déraisonnable, tu y vas fille!
C’est donc chose faite. Je prendrai le train en direction de Montréal pour ensuite y prendre l’avion le 6 octobre 2017. Vol de nuit qui me mènera en sol britannique le 7 au matin pour ne reprendre l'avion que le 14 octobre. AAAAAAAAHHHHHHH!!!! Ce que nous planifions y faire? C’est encore une zone grise. On va sûrement voir la majorité des landmark les plus connus. Est-ce qu’on va rester à Londres pour l’entièreté de notre séjour? Peut-être pas. On a du temps en masse pour en parler et se donner les grandes lignes de notre itinéraire. C’est toujours bon de laisser place à un peu d’improvisation aussi. De toute façon, notre départ n’est quand même que dans 5 mois… AAAAAAAAAAAHHHHHHHHH!!!!
Je suis tellement énervée que j’ai déjà commencé à planifier les vêtements que je vais emmener avec moi – je sais que je suis insane. Le hostel est réservé, le vol est acheté, maintenant ne reste plus qu’à continuer à me mettre de l’argent de côté pour pouvoir profiter à fond de mon expérience en sol britannique. On s’en reparlera à nouveau d’ici mon départ. Je ne pouvais garder le tout sous silence pour plus longtemps. JE VAIS À LOOOOONNNNNNNDRES!!!!!

See you soon London!
Shotgun Godin

Tuesday 2 May 2017

La maison parfaite!

Je parle de façon presque incessante d’avoir une place à moi. Tranquillement pas vite, je me rapproche du but d’avoir mon chez moi. Si tout va comme prévu, je devrais avoir les clés en main pour ma maison d’ici l’été 2019. C’est une grosse étape et ça ne sera sûrement pas si facile, mais j’aime imaginer de quoi elle aura l’air. Parce que bien évidemment, j’ai déjà plus ou moins une idée de faite de ce dont j’ai besoin. Ça me limite en un sens mais ça va aussi me permettre de ne pas me retrouver dans une maison que je n’aime pas. C’est un gros investissement et c’est à long terme donc je suis aussi bien de m’embarquer dans ce que je veux du début.

La première chose à laquelle je tiens, c’est que ce soit À MOI. Si je suis pour m’embarquer dans un prêt hypothècaire, je ne veux rien savoir d’avoir des frais de condo ou de terrains ou de whatever. Je ne suis pas non plus intéressée à me procurer un semi-détaché. Je veux être libre de faire ce que je veux quand je le veux sans avoir à m’inquiéter de ce que mes voisins entendent à travers les murs – Ça ne prendrait qu’une soirée de hockey pour que la guerre prenne! Ça veut par contre dire que j’aurai à tout entretenir moi-même : Mon gazon, le déneigement, etc. Rien ici qui me fait peur pour être honnête. De la même façon, je ne me vois pas partager ma driveway avec mon voisin. J’aime avoir de la visite, on peut donc s’attendre à ce que je veuille de l’espace de stationnement. J’en ai assez de voisins complètement débiles qui nous crient par la tête parce qu’on utilise leur sortie et défait leur pave…
Quand on vient à l’intérieur de la maison, je tiens à avoir au moins 3 chambres à coucher. Un peu étrange pour quelqu’un qui vit seule, je le sais. Il y a par contre une logique bien simple derrière cette condition d’achat – la visite! J’aime accueillir des gens : amis, famille, etc. Je souhaite que, si quelqu’un se déplace pour venir chez moi, cette personne puisse rester pour la nuit en étant confortable. Si mon père continue à avoir des rencontres dans le Grand Moncton, je pourrai l’héberger plutôt qu’il ait à payer un hôtel. Si ma sœur vient me visiter, ben elle a trois enfants après tout donc c’est important pour moi que mon neveu et mes nièces soient à l’aise lorsqu’ils vont visiter matante Shotgun. Si des amis viennent pour une soirée et prennent un verre, je veux qu’ils soient à l’aise de rester chez moi plutôt que d’avoir à prendre un taxi ou appeler quelqu’un pour venir les ramener chez eux. On m’a souvent dit qu’on ne devrait jamais planifier pour les autres, mais c’est un peu plus fort que moi ici. Ça me donne aussi l’option de louer une chambre à un.e ami.e qui en aurait besoin.
Maintenant, c’est bien beau tout ça mais j’ai été bien plus loin dans mes rêveries… Il y a certaines petites choses que j’aimerais avoir dans ma maison si le tout est possible. C’est plutôt ici une question d’aménagement de l’espace donc c’est moins une question cruciale lors de l’achat. Comme j’aime cuisiner pour les autres, et pas vraiment pour moi, j’aimerais avoir une salle à manger. Avoir une bonne table pour accueillir plusieurs personnes à manger ou, bien évidemment, avoir un lieu où jouer des jeux de société en tout confort. De la même façon, j’ai déjà des plans pour qu’une de mes trois chambres soient une sorte de study. J’y aurais mon bureau personnel et ce serait aussi l’endroit par excellence pour exposer mes souvenirs de vacances et laisser aller mon côté historienne avec des cartes, drapeau (qui est ma tradition de voyage à l’étranger) et autres objets du genre. J’ai déjà parlé à mon père de me faire une espèce de hide-a-bed pour cette chambre qui servira lorsque j’aurai des visiteurs. Oui, je sais, j’ai déjà pas mal trop élaboré de choses!
Un exemple de meuble qui provient d'une compagnie à Vancouver - Lift&StorBeds
C'est quand même fou ce qui peut être fait de nos jours!
Les deux dernières choses ont à faire avec le salon. Au lieu du salon classique qu’on voit un peu partout, j’aimerais avoir une sitting room. J’ai cette étrange idée qu’il serait agréable d’avoir une pièce plus fancy dans lequel j’aurais mon piano et autres instruments de musique. Un endroit où on s’assoit avec des snacks, du thé ou café – ou un verre de vin pourquoi pas – et on jase. Ce serait la salle à la vue qui me ferait paraître presque sophistiquée. J’aimerais donc, autant que possible, que cet endroit ne soit pas ma TV room. C’est là qu’arrive peut-être la pièce à laquelle je tiens le plus. Je n’ai pas honte d’afficher mes couleurs, mais je crois que cette salle clasherait avec tout le reste donc j’aimerais que ma salle multimédia ait des airs de man cave! J’espère avoir une cave finie qui me permettrait d’avoir un espace pour mes films, mes jeux vidéo, des posters sur les murs, des jerseys d’impro et de hockey sur un porte manteau. C’est là que serait installée ma télévision entourée par des shelves pleine de films, de lego et de cossins plus geek. J’y aurais aussi ma table tournante, mes vinyles, ma musique en général. Si l’espace le permet, un mini-fridge avec un comptoir question de me faire un mini-bar aussi. Je suis en amour avec l’idée de me créer un telle salle alors on s’entend qu’elle sera TRÈS utilisée!
Je suis consciente que ces idéaux me mettent beaucoup de bâtons dans les roues. Je risque fort bien d’avoir de la difficulté à trouver un endroit qui répondra à toutes ces attentes. Au moins, j’en suis consciente, y’a déjà ça! L’avantage, c’est que je sais que mon père est prêt à m’aider à me sentir à l’aise quand je choisirai ma place. Avec son moulin à bois et son expertise en charpenterie, il sera possible de transformer une maison pour qu’elle soit à mon goût. C’est sûr que le budget va jouer un rôle TRÈS important lors de l’achat. Je veux une maison mais je ne veux pas non plus en être prisonnière. Je suis tout de même confiante que je viendrai à me trouver un endroit où je pourrai enfin dire que je suis chez moi! On s’en reparlera quand je commencerai à shopper de façon officielle à l’été 2018!

Shotgun Godin